Art-Culture-Média
Sorti en décembre dernier, le support de la saison 1 de la série "Coco et Rico", intitulé « Budget du foyer », est disponible actuellement à la bibliothèque de Sueco. « Coco et Rico » (incarnés par les artistes comédiens et humoristes Bruno Tsamba et Amour Zoungani), le couple fou amoureux mais souvent en désaccord, c’est le rire assuré du début jusqu’à la fin.
Spectacle de théâtre au départ, puis web série, « Coco et Rico », conçu, écrit et mis en scène par Bruno Tsamba, s’invite cette fois chez le public à travers un DVD. La covid 19 ne permettant plus souvent aux artistes de monter sur scène, Bruno Tsamba a pensé réaliser leur projet datant de 2019 de mettre le spectacle sur support vidéo en forme d’une série de dix épisodes de sketches bouclés, de dix à quinze minutes, traitant chacun d’un thème bien précis.
Cette première ... Lire la suite
Après l'édition manquée l'an dernier en raison de la pandémie à coronavirus, le rendez-vous humoristique congolais de chaque début d’année, "Bonana", a vécu son retour le 8 janvier, à l'Institut français du Congo (IFC), avec un public fasciné par le talent de ses artistes et riant à gorge déployée dans une ambiance bon enfant.
Respectant les mesures barrières contre la covid-19, l’IFC n’a pas pu accueillir tous les Brazzavillois ayant fait le déplacement pour assister au rendez-vous « Bonana », devenu une référence du stand-up au Congo et au-delà des frontières. Organisé par le Brazza comedy show depuis 2015, le spectacle d'humour Bonana se veut une belle manière de débuter l'année dans la joie et la bonne humeur. Pour Junior de Mat, initiateur de cet événement, « c'est formidable de transmettre la bonne humeur, au regard de toutes ces ... Lire la suite
Dans la plupart de ses travaux, photographies, performances ou encore installations, l’artiste congolaise résidant en France, Pierre Man’s, a longtemps été emportée par la soif de dénoncer les différentes souffrances infligées à la femme. Sa prochaine exposition en solo, prévue du 20 janvier au 10 février à la Cité internationale des arts de Paris, ne déroge pas à la règle.
C’est sur un thème à la fois froufrou et suscitant de la curiosité, à savoir « Sous les jupes », que Pierre Man’s est allée puiser son inspiration pour brandir sur la scène mondiale le phénomène d’excision, encore d’actualité dans de nombreux pays du monde. « Avec ‘‘Sous les jupes’’, je m'intéresse à l'excision et à tout type de violences sexuelles faites aux femmes. En effet, les mutilations génitales féminines sont encore aujourd'hui pratiquées en ... Lire la suite
Le général Défao a considérablement marqué la sphère musicale kinoise et africaine. Il a chanté et enchanté le public africain. Décédé le 27 décembre 2021 au Cameroun, il nous laisse comme héritage plusieurs tubes dont « Hitachi » qui résonne aujourd’hui comme un véritable testament.
Sur la pochette du disque 33 tours référencé 0908 DF, on peut lire "Anitha-Ngapy Production présente Défao et son groupe". Paru en 1990, le titre explosif "Hitachi" a fait sensation auprès du public. Dans la première partie du chant, l’auteur relate l’histoire d’une jeune fille forcée de se marier à un autre homme ayant plus de moyens par ses parents, alors qu’elle était éprise d’un jeune homme du nom d’Hitachi, mis en prison pour l’éloigner d’elle. Chemin faisant, la jeune fille a fini par épouser cet homme qu’on lui imposait et à avoir des enfants ... Lire la suite
Diplômée en Banque et finance, c’est plutôt dans la création vestimentaire que Gloire Itoua, née et basée au Congo, a trouvé sa brèche de salut. Sa passion pour la mode lui vaut aujourd’hui une place parmi les meilleurs de sa génération. Dans cette interview exclusive accordée aux Dépêches du Bassin du Congo, la jeune femme nous évoque l’année écoulée et celle qui vient de débuter.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Comment Gloire est-elle arrivée dans l’univers de la mode ?
Gloire Itoua (G.I.) : Je suis venue au stylisme par passion, en autodidacte et surtout par vocation car, toute petite, j’aimais bricoler. Dès mon bas âge je confectionnais déjà beaucoup de vêtements miniatures avec les morceaux de pagnes que je ramassais auprès des couturiers de mon quartier.
L.D.B.C. : Parlez-nous de votre marque Mama styliste…
G.I. : Mama ... Lire la suite
Le Collectif des musiciens chrétiens du Congo a affirmé, le 30 décembre dernier à Brazzaville, que l’album de Joly Derrick M’Boumabeka, qui totalise plusieurs vues sur les chaînes de téléchargement, est la consécration de l’alliance entre les serviteurs de Dieu et les fidèles.
Les styles de musique se composent de thèmes chrétiens, quels qu'en soient les mouvements et approches. La louange et la musique liturgique sont un volet important de l'opus "Bondéko na Yesu". Ainsi donc, dans les configurations, on retrouve les titres thématiques comme « Alliance », « Ngolou (la grâce) », « Affaire de grâce », « Louange (Lokumu) », « Esprit Saint », « Je donne ma vie à Jésus » et « Ozali Nzambé ».
L’artiste musicien chrétien Joly Derrick M’Boumabeka s’est épanoui dans les milieux de la sécurité présidentielle. En 2005, il ... Lire la suite
Pour bien commencer l’année, le groupe chrétien Ecoma Gospel vous invite à écouter son nouveau single « Si vous voyez » !
Il ne suffit pas de le voir, il faut aussi l'entendre. Et si vous ne l'avez ni vu ni entendu depuis qu’Ecoma Gospel a été créé en 2003 au quartier Roy, à Pointe-Noire, dites-vous que vous avez manqué une part de pur bonheur car « Offrir de la joie » est, en effet, le leitmotiv de ce groupe chrétien. Toutes musiques confondues, on peut même se laisser à penser que son leader, Uriel Féret, doué d’une énergie impressionnante, est sans doute l’un des meilleurs chanteurs que compte le Congo Brazzaville. Bien sûr, la notion de « meilleur » est par essence une valeur subjective en matière artistique mais il est néanmoins possible d’affirmer qu’il est pour le moins l’un des interprètes les plus complets tant il manie ... Lire la suite
Après la rumba congolaise, l’Afrique se voit de nouveau honorée par l’Unesco avec l’inscription du plat emblématique du Sénégal « ceebu jën », au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’annonce a été faite le mois dernier par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Art culinaire du Sénégal, le ceebu jën (riz au poisson en langue wolof) vient de faire son entrée dans la liste restreinte des mets reconnus au plan mondial. Il rejoint à cet effet la pizza italienne, le couscous marocain sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité. Bien que les recettes varient selon les régions, ce plat est généralement préparé à base de darnes de poisson, de brisures de riz, de poisson séché, de mollusques et de légumes de saison, à savoir l’oignon, le persil, l’ail, l’aubergine, le chou blanc, ... Lire la suite
À Conakry, Bamako, Ouagadougou, Bruxelles ou Paris, en salle ou en plein air, sous forme de livre, film, photographie ou peinture, pendant ce mois de janvier, la culture africaine prévoit plusieurs rendez-vous phares. Voici quelques-uns d’entre eux qui meubleront ce début d’année 2022.
La scène artistique à Conakry entame la nouvelle année avec le premier centre d’art dans cette capitale du pays. La Villa des arts, inaugurée en décembre dernier, est la première de ce genre pour mettre en valeur la culture guinéenne. Les œuvres de douze artistes de cinq nationalités ont inauguré ce lieu unique dédié à la peinture et à la sculpture dans le quartier de Kipé, dans la commune de Ratoma.
Le 5 janvier sortait, dans les salles françaises, Twist à Bamako. Le nouveau film de Robert Guédiguian se déroule en 1962, après l’indépendance du Mali. C’est ... Lire la suite
Film d’animation sorti en 2020 et produit par Aruka studio, avec le soutien financier de la Banque ouest africaine de développement, « Mofiala » est un court-métrage qui milite pour l’éducation de la jeune fille dans certains villages d’Afrique, encore en proie aux inégalités du genre.
« Pourquoi les dieux ne m’aiment pas ? », s’interrogeait Kudjo, le père de Mofiala, à sa naissance car désirant à tout prix avoir un garçon. « Ah mon ami, tout n’est pas perdu ! Tu pourras encore la marier à l’un des riches du village, ou à mon fils qui déjà fait fortune dans le commerce du manioc », répliqua son ami pour le consoler. Mais pour Ayélé, la mère de Mofiala, naître une fille n’était pas synonyme d’être un sexe faible et limité dans la vie.
Mofiala grandissait dans son village, la jeune fille forçait l’admiration de tous, tant par sa ... Lire la suite