Art-Culture-Média
Michel Rafa a fait de la sauvegarde de la culture africaine son crédo. Auteur-compositeur, il enregistre à Paris, en 1983, un disque référencé BTL 003 dont il a assuré la production et dans lequel figure le titre « Soni Ka ».
Par « Soni ka », il faut comprendre « Fausse honte ». Chantée en Makoua, une langue parlée dans le département de la Cuvette, au nord de la République du Congo, cette chanson s’adresse aux intellectuels qui, du fait du déracinement ou des études suivies, éprouvent une certaine honte vis-à-vis de leurs coutumes et traditions représentées par la hotte appelée « Ngala ». Il est important de rappeler que le « Ngala » est une sorte de panier que les femmes makoua et aussi celles des départements du Congo portent au dos. Ce panier est suspendu au front par une courroie qui permet de porter aussi bien les instruments de travail ... Lire la suite
Dans le cadre de la tenue de la 6e édition du rendez-vous littéraire, "Nuits de la lecture", qui se tiendra du 20 au 23 janvier 2022 à Brazzaville, l’Institut français du Congo (IFC) organise un concours de poésie ouvert à tous les poètes confirmés et ceux en herbe résidant au Congo.
Le concours de poésie lancé à l’occasion de la 6e édition des "Nuits de la lecture" invite chaque participant à produire un poème autour du thème « L’amour de… ». A en croire l’IFC, « les poèmes peuvent être soit des textes en vers, soit de courts textes en prose à caractère poétique dans le rythme, la sonorité et d’autres points liés à la poésie ».
Par ailleurs, les textes à soumettre en compétition, comme le soulignent les organisateurs, doivent être dactylographiés et présentés en trois exemplaires sur lesquels il faut inscrire le nom, l’âge et le ... Lire la suite
La plateforme digitale Shopamusic vient de révéler les ventes de son Top 5 singles et Top 5 albums ! Mention spéciale à Nestelia Forest et Spirita Nanda, ainsi qu’à Emmanho. Pour autant le contexte économique reste plus fragile que jamais pour la culture en cette fin d’année.
A ce jour, le classement des ventes de Shopamusic, première et unique plateforme digitale congolaise spécialisée dans la vente et streaming de musique en ligne, est le seul indicateur crédible pour mesurer une certaine renommée pour les artistes. Shopamusic vient combler le déficit de visibilité du secteur marchand d’une industrie phonographique en mal de distribution et l’on peut penser que la plateforme congolaise devienne sans trop tarder l’outil de référence pour juger du réel impact des ventes de la musique nationale. En ce sens, les chiffres du Top Singles et le Top albums ... Lire la suite

Une joie indicible continue de faire vibrer les deux Congo comme l’a dit le Pr Yoka Lye, président de la commission mixte Brazzaville-Kinshasa pour la promotion de la musique commune à ces nations « siamoises » alors que le « Prince de la rumba, Le Karmapa, croit pour sa part que le moment est propice pour célébrer "l’année de la rumba" ».
En première ligne dans la lutte acharnée pour inscrire la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco avec son allié indéfectible, Wallonie-Bruxelles, le Pr Yoka Lye Mudaba, de surcroît directeur général de l’Institut national des arts (INA), est encore au comble du bonheur au moment où il en parle au Courrier de Kinshasa. En effet, rencontré dans les heures qui ont suivi cette annonce solennelle attendue religieusement, c’est à peine s’il n’a pas explosé de joie. Tout sourire et ... Lire la suite
L’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité s’est faite à l’issue des assises de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), tenues à Paris (France), le 14 décembre. genre musical et cocktail des danses populaires nées sur les deux rives du fleuve Congo,
Comme Cuba dont la rumba a été inscrite en 2016, le dossier d’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité porté conjointement par les deux Congo auprès de l’Unesco a abouti. En dépit du fait que les capitales des deux pays, Brazzaville et Kinshasa, sont désignées comme villes créatives de l’Unesco en 2013, les deux Congo deviennent du coup, au terme de cette inscription, des destinations touristiques à travers des ... Lire la suite
Prélude à la sortie, début 2022, de son deuxième album intitulé « Etoile du Congo », l’artiste rappeur et chanteur congolais Tony Michaël Mbama dit Mixton a lancé, le 10 décembre, le single « Makambo » (les problèmes en français), au grand bonheur des mélomanes de la bonne musique.
Disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légal, le tube de près de quatre minutes séduit déjà les fans de Mixton. Il a totalisé, en une semaine, plus de 3 500 vues sur YouTube. Annonçant l’arrivée imminente d'« Etoile du Congo », le single « Makambo » est une vraie joaillerie musicale. Il s’inscrit dans l’un des styles musicaux du moment, à savoir l’egotrip puisqu’il met en évidence son auteur en exposant son savoir-faire.
« L’egotrip, dans le rap, est un style de musique qui permet à l’artiste de faire sa promotion, de se mettre lui ... Lire la suite
D’une durée d’environ 1h 29 mn, « Enterrés » c’est l’histoire de quatre amis d’enfance qui se revoient pour la première fois depuis plusieurs années et se livrent à un jeu qui va, sans qu’ils ne s’y attendent, faire ressurgir d’anciens démons.
Après son premier long-métrage, "Waka", la réalisatrice bénino-camerounaise Françoise Ellong livre cette fois au public une œuvre à mi-chemin entre le drame et l’horreur. L’histoire est très touchante et le jeu d’acteur captivant. Rien d’étonnant, puisqu’Anurin Nwunembom, Lucie Memba Bos, Emy Dany Bassong, Assala Kofane et Denis Etouka forment le casting principal du long-métrage "Enterrés".
Le film s’ouvre sur un plan plongé suivant un taxi jaune sur une route non bitumée, parsemée de part et d’autre par une belle verdure et quelques cases dont le panorama est joliment présenté par les ... Lire la suite
Après une édition 2020 organisée en ligne à cause de la pandémie de covid-19, la Rencontre internationale de théâtre de Brazzaville ‘‘Mantsina sur scène’’ se tient cette année en présentiel, du 14 au 22 décembre. Le spectacle inaugural proposé au public a été « Verso-recto ».
C’est devant un public venu nombreux et des artistes pluridisciplinaires de différents pays qu’a été lancé, le 14 décembre, le début des pérégrinations artistiques de la 18e édition du festival Mantsina sur scène qui se tient cette année sur le thème "S’ouvrir davantage au monde". Pour l’occasion, le directeur délégué de l’Institut français du Congo, Régis Ségala, s’est félicité d’avoir à cette ouverture du festival une salle pleine, avec un public resté fidèle à Mantsina depuis dix-huit ans.
« Mon cœur est chargé d’une grande émotion et ... Lire la suite
Actuellement en tournage pour la saison 3 de la série Lupin, dans l’ombre d’Arsène du réalisateur Omar Sy, l’artiste congolais Athaya Mokonzi ne cesse de faire le buzz sur la toile tant par sa polyvalence que par l’immensité de son talent.
Musicien, comédien, acteur de cinéma, Athaya Mokonzi est un artiste atypique. La particularité de sa voix à la fois rauque, cassée, grave, tonique le distingue de ses condisciples. Et pourant, personne n'aurait misé sur sa réussite car, pour beaucoup, sa voix était un sérieux handicap dans la carrière des arts de la scène. "Quand j'étais enfant, j'ai subi beaucoup de railleries et moqueries de mes amis du fait de ma voix jugée trop grave pour un enfant de mon âge. Pour me consoler, ma mère me disait toujours de ne pas m'alarmer, cette voix critiquée aujourd'hui sera une qualité pour toi demain", se ... Lire la suite
Un nouvel album enrichit l’héritage du « roi de la rumba congolaise » avec en chanson phare, "Coma", présentée par les promoteurs de la production de Papa Wemba comme étant le dernier titre de sa composition et interprété, pour la circonstance, par son ami Luciana Demingongo.
Selon les promoteurs des œuvres de Papa Wemba, "Coma", extraite de l'album posthume "La voix du maître, hommage à Papa Wemba", est une chanson écrite par Papa Wemba peu avant sa mort. Il avait souhaité la chanter lui-même lors de sa dernière hospitalisation à l’hôpital André-Grégoire à Montreuil, France, en février 2016, juste avant son décès le 24 avril de la même année, au cœur de la nuit abidjanaise, à la suite d’un malaise, à l’âge de 66 ans.
Le fondateur du label « Viva la Musica », en 1977, était connu pour traduire en paroles et musique chaque étape de ses ... Lire la suite