Art-Culture-Média
Artiste adulée pour son talent que sa beauté, Barbara Kanam, que l’on surnomme aussi Diva africaine, s’est ouverte depuis quelques années les portes d’une carrière politique. Si elle soutient que la musique est le socle de son combat pour une jeunesse éclairée, elle n’hésite pas d’explorer d’autres voies pour mener à bien les projets destinés au développement des jeunes.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : En tant que femme, est-ce une charge de porter l’étendard musical de la République démocratique du Congo ?
Barbara Kanam (B.K) : Ce n’est nullement une charge mais une mission et un devoir qui doit être perpétué. J'assiste tous les jours à la naissance de nouveaux talents, je constate que la relève est assurée.
L.D.B.C : Pensez-vous que la musique rumba soit un frein dans l’élan pour être au top des tops ?
B.K : Non ! Plutôt le ... Lire la suite

À l’affiche respectivement à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles et à la Halle de la Gombe, à trente minutes d’intervalles, à 18h et 18h30, les deux musiciens seront les premiers à se produire sur les scènes des centres culturels belge et français depuis la rentrée effectuée en ce début de mois.
Petit Wendo livrera, ce 30 septembre, le premier concert de ce mois et va de même le clôturer, marquant la rentrée à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles. Baptisée Rumba Music, cette soirée sur invitation traduit bien son engagement à toujours faire un point d’honneur à la rumba. En effet, le chanteur et guitariste n’est pas pris au hasard. Il est compté parmi les vaillants soldats de la rumba originale, des années 1950 à nos jours qu’il se plaît à interpréter à l’image de son regretté mentor Wendo Kalosoy. Du reste, les habitués du ... Lire la suite
Dans le cadre de son agenda mensuel des rencontres littéraires, l’Institut français du Congo (IFC) met à l’honneur les ouvrages « J’ai vécu à Bacongo » de Nzenze Kinouani Kazis et « Le poids du passé » de Jean-Romuald Mambou.
La première rencontre littéraire se déroulera le 6 octobre au hall de l’espace culturel. L’ouvrage « J’ai vécu à Bacongo » est un assemblage des faits, récits et anecdotes vécus par l’auteur, dans ce quartier, deuxième arrondissement de Brazzaville, qui l’a vu naître.
Nzenze Kinouani Kazis relate, à la manière d’une leçon d’histoire, les faits, par moment émouvants, épatants, pathétiques, rocambolesques et drôles qu’il a pu vivre dans son adolescence à Bacongo, un quartier aux moult tumultes dans la période anté et post indépendance du Congo. Paru en 2019 aux éditions LMI, l’ouvrage fera l’objet ... Lire la suite
Annie Marquier, auteure et conférencière canadienne, affirme qu’aux grandes âmes, les grands challenges. Promouvoir la destination Congo est un challenge qui a trouvé en la personne de Kiki Lawanda son porte-étendard.
Né à Brazzaville en 1987, Christian Mpea de son vrai nom s'envole pour la France après l'obtention de son baccalauréat. Il se destine à une carrière en Sciences politiques lorsque naît en lui une passion toute nouvelle par le biais des documentaires-découvertes : la photographie et les voyages.
Comme un appel qui ne peut être ajourné, Kiki se lance, avec ses compagnons d'armes, dans l'exploration de terres proches de son cœur mais nouvelles à ses yeux, et ce, en marge de son engagement professionnel. Sa destination de choix est et reste alors sa terre natale qui est un vrai trésor de beauté et d'abondance en termes d'écosystème.
Niché au cœur du ... Lire la suite
Célébré sur le thème « Brazzaville et la rumba congolaise », le 141e anniversaire de la fondation de Brazzaville s’étendra du 5 au 7 octobre autour des tables rondes, des projections documentaires et d'une exposition.
Initiée par l’Institut français du Congo (IFC) en partenariat avec la mairie de Brazzaville, Les Dépêches de Brazzaville et le ministère de la Culture et des Arts, la commémoration du 141e anniversaire de Brazzaville mettra l’accent sur la rumba congolaise, dont la campagne d’inscription sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité se fait conjointement en ce moment avec la République démocratique du Congo. L’événement permettra, ainsi, au public de découvrir des documentaires retraçant l’histoire de la rumba congolaise, une exposition ainsi qu’un cycle de conférences réunissant des experts de la musique ... Lire la suite
Stéphanie Bluetooth est l’une des vingt humoristes sélectionnés pour la quatrième édition de ‘’ Pool Malebo stand-up comedy’’, qui se tiendra le 9 octobre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Après une longue période d’interruption due aux contraintes de la crise sanitaire mondiale liée à la covid-19, l’événement revient pour une quatrième édition avec une sélection poignante de vingt humoristes originaires du Congo Brazzaville, du Congo Kinshasa et du Bénin qui vont chacun, par son talent singulier, valoriser la culture de son pays.
Stéphanie Divine Poumou, alias Bluetooth, est une jeune humoriste congolaise considérée comme l’une des révolutionnaires du stand up féminin. A chaque passage sur scène, elle capte le public par son talent, son brin de folie et sa créativité. Dès la maternelle, Stéphanie ... Lire la suite
François Rabelais, dans l'une de ses deux oeuvres majeures, "Gargantua", disait que " Rire est le propre de l'homme". Expression de gaieté, le rire est le signe par excellence de la joie de vivre. S'il se veut communicatif, voire contagieux, il peut se trouver devenir incontrôlable et prendre trop de place sinon toute la place, de même que selon les circonstances, on lui préfèrera un sourire, réservé mais tout autant radieux.
La vie, dans son vécu, offre de diverses saisons émotionnelles autant qu'une journée elle-même peut en offrir. S'il est vrai que les tiraillements, les réflexions et les tensions sont souvent le commun d'adultes entre guillemets responsables qui se focalisent sur des objectifs à atteindre, le rire a une valeur thérapeutique qu'il faut accueillir avec gratitude. Il libère les tensions, allège la charge mentale et agit comme un baume au coeur.
Pour ... Lire la suite
« De l’hôpital de la croix Saint Simon de Paris à l’Institut médical de Romainville : dans l’antre de la covid-19 », tel est le sous-titre du récit autobiographique de l’auteur qui a survécu du spectre du coronavirus.
Ecrivain et observateur avisé de la littérature congolaise, Noël Kodia Ramata a contracté l’an dernier la covid-19. La maladie s’est manifestée lors de son séjour à Brazzaville. Evacué rapidement à Paris aux côtés de son épouse et de ses enfants, il est hospitalisé d’urgence. Le temps passé à l’hôpital de la croix Saint Simon de Paris et à l’Institut médical de Romainville lui a inspiré ce récit qui sort de l’ornière de l’imaginaire. Tous les faits relatés sont vrais, parce que vécus et datés dans un journal personnel tenu par un malade pas comme les autres.
Noël Kodia Ramata profite du temps prolongé de solitude ... Lire la suite
Le conteur congolais fait partie des dix-huit artistes comédiens, metteurs en scène, auteurs, scénographes, concepteurs sonores bénéficiaires de la bourse Focuna, une bourse de création. Il participe, à partir de ce 28 septembre jusqu'au 10 octobre, à un laboratoire de création artistique dans la région de Hammana, au Liban.
La participation de Jules Ferry Quevin Moussoki au projet fait suite à un appel à candidatures lancé par le Focuna, en collaboration avec Theater federatioun, soutenu par l’Organisation internationale de la francophonie et l’espace Tiné. Durant deux semaines, le médaillé d’or en contes et les autres artistes choisis par les différents membres de la Commission internationale du théâtre francophone (CITF) vont prendre part à des échanges tant dans des cadres formels qu’informels, avec des artistes et des professionnels de la ... Lire la suite
Le métissage culturel et le retour aux sources se côtoient dans "Wallay ", un long-métrage sorti en 2017 et signé par le réalisateur suisse, Berni Goldblat.
"Wallay" est une expression arabe couramment utilisée en Afrique subsaharienne qui signifie « Je te jure ». De cette formule, Berni Goldblat a puisé le titre de son film, une œuvre à la fois joyeuse, vivante et sincère comme le voulait le réalisateur.
Le scénario gravite autour d’Ady incarné par Makan Nathan Diarra. A 13 ans, le jeune garçon métis se montre insolent envers son père qui juge bon de l’envoyer dans son pays d’origine, le Burkina-Faso, le temps d’un été afin de se faire redresser grâce à un rite initiatique. Persuadé de repartir en France après les vacances, Ady sera désenchanté au départ avant d’apprendre à apprécier la plongée dans ses racines ancestrales.
Première ... Lire la suite