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La plaque funéraire, dévoilée depuis le 11 avril en fin de matinée à la suite d’une cérémonie tenue à la Place des artistes en guise d’hommage ultime au co-fondateur des Bana Ok, a précédé son inhumation à la Nécropole Entre terre et ciel.
Passage obligé, l’étape de la Place des artistes a permis à plusieurs Kinois d’assister aux obsèques de Joseph Augustin Kiambukuta Londa, Josky Kiambukuta pour les mélomanes ou Djo Sex pour les plus intimes. Une aubaine en ce temps de covid où les manifestations funéraires, même celles des stars censées être publiques, sont souvent organisées dans la stricte intimité familiale, chose pas toujours facile à faire et surtout mal digérée.
Fixée sur la façade ouest du monument des artistes qui a donné son nom à la Place située au milieu du rond-point Victoire, la plaque funéraire de feu Josky porte son nom et ... Lire la suite
Construit comme un triller, « Puissions-nous vivre longtemps » de l’écrivaine camerounaise Imbolo Mbue est un récit épique sur l’Afrique postcoloniale prise au piège de ses matières premières et la corruption, dépossédée de sa souveraineté politique et économique. Ce livre est le récit de révolte de la jeunesse africaine contre les conglomérats occidentaux qui se sont accaparés des richesses des pays africains.
L’action se situe à Kosawa, un village fictif de l’Afrique de l’Ouest, secoué par les révoltes populaires où la colère des populations gronde contre une entreprise pétrolière américaine qui pollue, rompt le cours paisible de l’existence. Dans tout le village, les torchères infectent l’air, les machines de forage ont anéanti le silence, les fuites des pipelines souillent le fleuve où les champs et les puits, les hommes, les femmes et les ... Lire la suite
Ce roman publié aux éditions Alliance Koongo et préfacé par Ramsès Bongolo se présente comme une longue nouvelle. Il relate une histoire d'amour marquée de suspenses et de mésaventures.
« Le sexe n’est jamais coupable » est un roman d’éducation autour de la vie de Landrin Kifoula. Celui-ci après ses études scolaires et académiques, perd de vue Laurianne Mouk le premier amour de sa vie. Celle-ci disparait en effet avec une grossesse qu’elle ne veut pas révéler à son auteur jugé incapable d’en prendre soin parce qu’il est jeune diplômé sans emploi. Elle décide d’élever seule sa fille à qui elle attribue néanmoins le véritable nom du géniteur.
Landrin de son côté noue une nouvelle relation amoureuse qui aboutit jusqu’au mariage. Après l’obtention d’un doctorat en sociologie à la Sorbonne, et un temps d’errance à son retour au pays, il ... Lire la suite
Chercheur et enseignant à l’université Marien-Ngouabi, Gemaël Yanick Mboumba Mboumba vient de signer son premier ouvrage « Déconstruction de la métaphysique chez Nietzsche » chez Edilivre (Paris). Un essai philosophique dont il nous parle dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Qu’est-ce qui vous a emmené à l’écriture ?
Gemaël Yanick Mboumba Mboumba : Je me suis laissé séduire par l’écriture au cours de mes années passées aux deux grands séminaires catholiques de Ouesso Abbé Charles Mahonde et celui de Brazzaville Mgr Georges Firmin Singha. En effet, je me souviens des orientations des formateurs au séminaire, qui nous demandaient de lire et de résumer un maximum d’ouvrages de littérature classique. Ainsi, ces différentes lectures m’ont permis de mieux affiner mon amour pour l’écriture. La raison fondamentale de l’écriture ... Lire la suite
Ya pas la monnaie ! Ah ça, si vous ne l’entendez pas plusieurs fois par jour en attrapant un taxi ou un bus, ou encore en réglant vos petits achats, c’est que vous ne vivez pas au Congo Brazzaville. Inspirée par ce fait de société bien de chez nous, Zina Hope en a fait le titre de son 4e single.
« Y a pas la monnaie, désolé papa », chante Zina Hope dans son refrain clippé par zerOKilled et tourné dans un hangar à soudure. Et de continuer : « Y a pas petit billet à ton veston, y a pas jeton à ton pantalon ». Un titre résolument et joyeusement pop, qui n’est pas sans rappeler l’univers de son 1er succès d’estime « Chez moi, j’ai des bananes ». Cependant, dans une récente interview accordée à la blogueuse Benja Berline, la jeune artiste-interprète de 25 ans confiait dans un éclat de rire : « Je n’entre dans aucune case, la ... Lire la suite

Onassis Mutombo, initiateur du portail numérique kinois dédié à la culture et aux arts, a servi de guide à l’équipe du magazine diffusé sur Canal+ pour le tournage réalisé à Kinshasa de son numéro spécial consacré à la capitale de la RDC.
Sur place ici à Kinshasa, Le groupe Canal + s’est appuyé sur le premier portail numérique des arts en RDC, www.arts.cd. Son responsable éditorial, Onassis Mutombo, s’est réjoui de l’avoir aiguillé pour la réalisation de Rendez-vous à Kinshasa. « Le groupe Canal + Paris nous a contacté par le biais de la société de production Bo Travail ! Ils ont trouvé qu’Arts.cd était en première ligne des médias culturels et qu’à ce titre, il serait le meilleur guide pour le tournage de Rendez-vous… », a expliqué Onassis Mutombo.
Rendez-vous… a posé ses valises pour la première fois à Kinshasa afin d'offrir aux ... Lire la suite
La première édition du festival international de la sape et du textile de Ouagadougou “Nalingui” (FISTON) aura lieu le 11 septembre prochain à l’Institut français de Ouagadougou (IFO) au Burkina Faso. Avant la tenue de cette grande messe vestimentaire qui aura pour invité spécial le sapelogue congolais Ben Moukacha, Les Dépêches de Brazzaville ont donné la parole à son organisateur, Ivo Adama pour plus de précision sur l’événement.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Ivo Adama (I.A.) : Je suis Ivo Adama de nationalité burkinabé, né le 24 juin 1994 à San-Pedro, en Côte-d’Ivoire. J’enseigne l’anglais et aussi le français au collège d’enseignement général de Tiébélé, vers la frontière entre le Burkina et le Ghana. Je ne suis pas sapeur mais je suis un entrepreneur dans la sape, car je ... Lire la suite
Le Festival vidéo Plural + Youth lance en collaboration avec l’Alliance des Civilisations des Nations unies (UNAOC) et l’Organisation internationale (OIM) un appel à soumission vidéo destiné aux jeunes cinéastes du monde entier.
Les organisateurs de cet évènement encouragent les jeunes du monde entier à soumettre des films et à faire entendre leur voix sur les problèmes sociaux urgents. La date limite de dépôt de candidatures est fixée au 18 juin 2021. Les jeunes de 12 à 25 ans sont invités à déposer de courts métrages originaux et créatifs qui véhiculent des messages constructifs liés aux thèmes de la migration, de la diversité, de l’inclusion sociale et de la prévention de la xénophobie.
Les vidéos seront choisies en fonction de leur potentiel à avoir un impact sur le public, ainsi que de leur contenu artistique, innovant et créatif. Le ... Lire la suite
La formation 100% féminine, lancée le 12 avril à Brazzaville et animée par le photographe professionnel congolais, Baudouin Mouanda, permettra aux dix participantes d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation de la photographie.
Alegra Nicka, Aude-May, Golden Nungi-Pambu, Elikia Céleste, Jennifer Mann, Lemane Nuptia Mayombo, Marthe Deborah Moungue, Meyrese Boukinda, Vanessa Manta et Pascaline Mallé Téné, sont les dix femmes bénéficiaires de cette formation en photographie initiée dans le cadre de la 1ère édition du festival Kokutan’Art qui se tiendra du 20 au 24 avril à Brazzaville, sous le thème « L’Afrique en face ».
L’idée de faire participer uniquement les femmes à ces moments d’échanges et de réflexion vise particulièrement à les intéresser au métier et les encourager à participer aux rencontres photographiques nationales et ... Lire la suite
Un séminaire d’évaluation de l’enseignement de la langue chinoise se tient à l’Institut Confucius de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Son but de est d’améliorer la qualité d'enseignement de la langue chinoise dans les collèges, lycées et universités du Congo.
Si pendant les années antérieures les enseignements chinois se faisaient le plus souvent à travers une formation théorique, cette fois-ci elle devient pratique. Chaque enseignant donne un cours en trente minutes et les autres collègues font des commentaires pour voir ce qui est bon, ce qui est à améliorer. Dès lors, les échanges mutuels peuvent faire progresser le niveau d’enseignement de chacun, a indiqué le directeur de l’Institut Confucius (pour la Chine), Wang Yong Kang. Chacun observe les autres et chacun est observé par les autres. « Je pense que chaque enseignant doit ... Lire la suite