Art-Culture-Média
"Livre Paris", le plus grand événement littéraire grand public en France, ne pourra pas se tenir aux dates initialement prévues en mars 2021 mais est envisagé plutôt du 28 au 31 mai 2021, à Paris, Porte de Versailles.
Conscients de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, le Syndicat national de l’édition et Reed Expositions France ont décidé de reporter, de deux mois, la tenue de la quarantième édition avec l’Inde, le pays à l’honneur.
A travers une riche délégation d’écrivains, les organisateurs promettent au public parisien d’avoir l'unique opportunité de rencontrer les voix de l’Inde d’aujourd’hui et d’écouter ce qu’elles ont à dire de leur pays et du monde. Leur souhait est de voir la littérature indienne, qui n’occupe pas encore dans les librairies, toute la place qu’elle mérite, rayonner désormais et susciter de plus en plus de ... Lire la suite
Les membres du jury, décerné par l’organisation internationale de la francophonie (OIF), décernent le prix des Cinq continents à Beata Umubyeyi Mairesse pour son roman « Tous tes enfants dispersés », publié aux Editions Autrement.
Le choix des membres du jury s’est porté sur ce roman qui est une « ode à la transmission, à la pulsion de vie, ce roman d’une grande émotion contenue porte les voix de trois générations dans la mémoire des années génocidaires afin de retrouver un sens de la vie. Il y est question des retrouvailles douces-amères entre une vieille mère et sa fille qui avait pu échapper au génocide du Rwanda, occasion d’une évocation à la fois historique et intime de ces années cauchemardesques dont nous garderons mémoire grâce aux témoignages des poètes et des justes ».
L’histoire de ce roman primé parle de Blanche, qui revient au ... Lire la suite
Les œuvres exposées au grand public à Mfilou, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, sont une véritable ode à l’Homme, à ses courbes, sa douceur, ses agressivités, ses imperfections et perfections. A travers ses sculptures où l’on distingue de petites et grandes figures, le tout agencé dans des couleurs dominantes, le jeune plasticien congolais, Bikindou Bayi, véhicule un message instructif à la société.
Avec cette exposition individuelle « Hommage » qui est une ode à l’humain, le plasticien congolais Bikindou Bayi rend hommage à l’homme dans toute sa dimension, à travers des petites et grandes sculptures. Par cette série d’œuvre, l’artiste invite à un hommage qui n’est pas qu’une simple reconnaissance mémorielle, mais aussi une quête d’équilibre mentale ; une démarche qui invite à se souvenir des êtres chers qui ne sont plus de ce ... Lire la suite
Extrait de son prochain album « Kaba » qui sera sur le marché de disque en Avril, ce titre demeure dans son univers musical afropop soul bantou. A travers cette chanson, la jeune chanteuse gabonaise, Pamela Badjogo, s’insurge contre les violences racistes et sexistes.
« Toto » est une lettre adressée à l’humanité, à ceux et celles qui veulent construire l’unité en détruisant le racisme, le sexisme et toutes les autres formes de discriminations. Ce message délivré en bakaningui, langue bantou, est enrobé d’une musique savante aux parfums du jazz, des rythmes mandingues et de l’afro beat. Le son contemporain de ce single prenant parfois des accents traditionnels rappelle que la quête de l’unité est une affaire de toutes les générations, des anciennes comme des plus jeunes. A travers cette chanson l’artiste brise les barrières, mais aussi les genres ... Lire la suite
Ecrit par le chroniqueur sportif Ghislain Joseph Gabio, l'ouvrage présente les faits et les personnages essentiels de l’histoire du football au Congo-Brazzaville. Une véritable source d’inspiration pour l’essor de la discipline au Congo.
Membre de la Confédération africaine de football et ancien journaliste sportif à la Radio et télévision congolaise, Joseph Gabio a pensé présenter sous forme d’essai le panorama historique du football congolais depuis ses origines jusqu’à nos jours, soit sur un siècle déjà parcouru.
En dehors des équipes coloniales exclusivement réservées aux Blancs créées dès 1910, des équipes d’autochtones sont nées à partir de la décennie suivante dans les milieux scolaires, puis grâce aux missions catholiques. En effet, face au vent de délinquance couplé à un imaginaire magico-fétichiste qui accompagnent les matchs, ... Lire la suite
Dans le cadre de la sixième édition du Festival international N’Djam s’enflamme en slam (Fines) qui se tiendra dans le cours de cette année, la Congolaise Mariusca Moukengue a été retenue parmi les douze femmes-artistes qui participeront à la caravane « Slam et Eve, slam au féminin » à travers quatre pays du continent.
Lancé en 2013 par l’association Tchad Plus, le Fines est une initiative culturelle célébrant la rencontre et la synergie du talent oratoire, notamment le slam, par la voix des femmes de divers pays du continent africain. Originaires du Tchad, Congo-Brazzaville, Cameroun, Mali, Burkina Faso, Burundi, Maroc, Bénin, Togo, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie et de Madagascar, douze slameuses, dont Mariusca Moukengue, s’étaient réunies à N’Djamena du 6 au 11 novembre 2019, lors de la 5e édition du rendez-vous.
Durant cette rencontre, une ... Lire la suite
A travers ce roman épistolaire publié aux Editions du Panthéon, l’auteure relate, en 35 pages, la réalité professionnelle de Wamy, magistrate, dans une suite de correspondances adressées à Olomi.
A son premier essai, Valencia Iloki Engamba nous raconte l’histoire de Wamy, jeune magistrate pleine de courage qui fait face aux dures réalités de son métier. Elle tente d’améliorer les choses grâce à des courriers anonymes dénonçant tout ce qui la révolte. Dans ce combat, elle voit ses efforts violemment contrés par la corruption et la nonchalance procédurières de ses pairs.
Inexpérimentée par son âge professionnel, mais incroyablement ancrée et passionnée par le droit, Wamy est révoltée par la manière dont la justice est rendue, à telle enseigne qu’elle en fait un « combat inutile », mais toujours utile, selon elle, pour la postérité et la ... Lire la suite
Contrairement à sa disparition mystérieuse en début d’année 2021, retrouvée saine et sauve, dans son roman paru chez l’Harmattan il y a un an, du prologue jusqu’à la 314ème page, Diary Sow livre un faisceau d’indices pour réaliser une quête profonde de soi face à la réalité sénégalaise emprise sous le sceau des traditions, des us et des coutumes.
Sous le visage d’un ange est la transcription initiale d’un carnet noir, « point de mensonges », où l’auteure, de 2016 à 2019, consignait ses écrits pour exprimer ses vérités. Du haut de ses 17 ans, à l’âge de la publication de son roman, la jeune et mature Diary Sow aborde le thème de la dualité enfouie en chacun de nous. Elle exprime sa façon fidèle de comprendre le monde et de transcrire ses pensées, telle une thérapie pour vaincre sa douleur.
A travers ses personnages, elle sonde de manière ... Lire la suite
La plasticienne Sardoine Mia restituera les travaux de ses recherches artistiques lors d’un vernissage dénommé « Elle se branche ou la prise de la conscience », qui se tiendra, le 30 janvier, aux ateliers Sahm, à Brazzaville.
L’artiste a bénéficié de septembre à décembre 2019 d'une résidence de création de l’association Gasteateliers krone Aarau, en Suisse. Elle est actuellement en résidence aux Ateliers Sahm, à Brazzaville depuis novembre 2020. C’est à l’issue de ces résidences de création que Sardoine Mia dévoilera son superbe talent au cours de laquelle le public découvrira des peintures et une installation qu’elle a faite durant ces résidences artistiques.
Sardoine Mia a également bénéficié en 2018 d'une bourse mensuelle de soutien offerte toujours par Gasteateliers krone Aarau. Elle obtient pour la première fois, en 2017, à la sixième ... Lire la suite
Somme poétique de 256 pages publiée aux éditions L’Harmattan en décembre 2020, « L’homme adépendant » présente en trois actes et douze palabres-poèmes un panorama de près d’un demi-siècle de troubles politiques, sociaux et culturels du continent africain à partir de la fenêtre du Bassin du Congo.
Présenté virtuellement sur la page Facebook des Editions+ sous la modération de Maha Lee Cassy, « L’homme adépendant » du poète congolais Jean-Blaise Bilombo Samba tire son origine de la pensée d’Aimé Césaire qui estime que la dépendance est la forme la plus radicale de toute exploitation de l’homme par l’homme. Séduit par cette radicalité de Césaire à couper le cordon avec toutes les formes d’exploitations humaines depuis celles dites ancestrales, l’écrivain congolais tente de construire un qualificatif, un substantif, un prolongement, un ... Lire la suite