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Débutée sous une pluie finie, symbole de bénédiction, la double cérémonie du 6 novembre rehaussée par les ministre et vice-ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Thomas Luhaka, et Liliane Banga, a été marquée par la remise des diplômes à une centaine de lauréats finalistes de graduat et licence confondus.
Finalement, tout est bien qui finit bien, quand on pense que l’année académique 2019-2020 clôturée dans une liesse générale, on le comprend, a connu une interruption de quatre mois. Contre vents et marrées, ainsi que l’a souligné le ministre Thomas Luhaka, l’Académie des beaux-arts (ABA) a tenu le pari de la mener à bon port après adaptation du calendrier perturbé par la pandémie de la covid-19 à ses réalités particulières.
La procession conduite par le directeur général Henri Kalama menant au podium bâti pour la cérémonie ... Lire la suite
Depuis 2016, à l’orée de la fin de l’année, le festival de bande dessinée « Bilili BD » annonce ses couleurs. Placée sous le thème « Le monde de demain : hyper connecté ou hyper isolé », sa 5e édition explorera particulièrement le monde post-Covid-19, un monde de fractures diverses caractérisé par la distanciation, les gestes barrières et la communication virtuelle amplifiée.
A chaque début du mois de décembre, le festival Bilili BD emmène le public brazzavillois, fan de cet univers, à la rencontre et la célébration des auteurs de bande-dessinée. La crise sanitaire liée au coronavirus rend particulièrement complexe la tenue physique du festival Bilili BD cette année. « En cette période de crise sanitaire liée à la Covid-19, il est difficile de continuer à exister dans le milieu culturel. C'est la raison pour laquelle cette édition se fera ... Lire la suite
« L’urgence de préparer l’Eglise à l’enlèvement » a été dédicacé le week-end dernier à la Bibliothèque nationale à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’écrivain africain.
La communauté littéraire universelle a comme d'habitude rendu hommage à l’écrivain africain. Au Congo, la célébration de cette année a connu une touche particulière donnant un éclat étincelant à l’événement avec la présentation et dédicace du livre du prophète Ninos Romaric Ezéchias Ngouama, « L’urgence de préparer l’Eglise à l’enlèvement ».
Cet ouvrage de cent pages paru aux éditions Luzabusu est constitué de quatre chapitres, à savoir Un dernier avertissement à l’humanité : Dieu parle encore pour la toute dernière fois ; Quelques signes qui nous indiquent ; Les gens seront dans l’abondance ; et Il faut un ... Lire la suite
Après près de 11 ans d’absence sur la scène musicale, Excellent Mavimba et son groupe Kingoli Authentique réaparaissent avec un nouvel album intitulé « 1 de retenu », un titre à travers lequel l’artiste appelle à la prudence dans la vie.
L’opus compte dix chansons dont « Sani ya Kwanga », un titre qui revient, entre autres sur les difficultés qui ont causé le temps mort observé par le groupe. «Aujourd’hui avec les avancées technologiques, j’ai vu mes œuvres être piratées, alors que l’artiste ne se nourrit que par son œuvre », s’est plaint l’artiste.
La mélodie «Asabili Akondo» explique le sort que certaines familles infligent aux orphelins après le décès de leur géniteur. Face à cette situation qui prend de plus en plus d'ampleur dans la société congolaise, l’auteur demande de renouer avec les liens qui les unisssent. ... Lire la suite
Du haut de ses 27 ans, la jeune esthéticienne, Déo Gracias Mouyeni, fait de ses créations une marque identitaire. Basée à Accra au Ghana, elle partage son expérience et son savoir-faire dans certains pays d’Afrique de l’Ouest.
« Je n’ai pas forcément choisi ce métier, ça m’est venu tout d’un coup lorsque je me suis retrouvée au Ghana pour une formation en anglais et j’avais vraiment besoin de faire quelque chose pendant mes heures de repos. L’idée au départ était d’apprendre le maquillage pour moi-même, car je me rappellais de toutes les tracasseries au Congo quand il fallait passer des heures pour attendre son tour dans un salon de beauté », a laissé entendre la jeune maquilleuse congolaise dans un entretien qu’elle nous a accordé.
Formée en communication d’entreprise à l’Université Marien-Ngouabi et arrivée dans ce métier par nécessité ... Lire la suite
« Grave erreur 2 » de Richie Mbebele, « Dabie » d’Estelle Ndinga et « in extrémis » de Michael Gandoh font partie de la sélection officielle de la 7e édition du festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin).
Le long métrage "Grave erreur 2" écrit et réalisé par Richie Mbebele est la suite logique de son premier volet sorti en 2015. Ce film peint avec ironie les vices et les vertus de la société actuelle, un récit a mi-chemin entre la fiction et la réalité, où l’amour se mêle délicatement à la trahison et à la vengeance. Tourné au Congo Brazzaville, ce film met en scène l’histoire de deux meilleurs amis dont l’un décide de se venger d’une mauvaise blague faite par l’autre sur fond de drame et de suspense.
« Dabie » écrit par Estelle Ndinga et réalisé par Joy christ Mac met en lumière l’histoire d’une jeune femme devenue ... Lire la suite
La conférence animée par le Pr Krishna Amen Ndounia, maître-assistant CAMES de l’Université Marien-Ngouabi, a eu lieu le 7 novembre dans les jardins du Mémorial Pierre-Savorgnan-de- Brazza.
La thématique de l'exposé « Sagesse et sorcellerie : un héritage ancestral chez A’ngbœ-ngbœl » est une réflexion critique suscitée par l’exploration de quelques ouvrages publiés par certains chercheurs africains…, a souligné, d’entrée de jeu, le Pr Krishna Amen Ndounia.
Pour explorer ce thème, le conférencier s’est servi de quelques interrogations préalables d’orientation, à savoir : Qui sont A’ngbœ-ngbœl ? Quelle représentation ce peuple avait-il de l’être humain et du monde dans leur existence ancestrale ? Quel est le fondement ontologique ou métaphysique de la « sorcellerie » et de la « sagesse » chez A’ngbœ-ngbœl ? Or, si la ... Lire la suite
« Les sages parlent » est un recueil de dix contes rédigés par Malachie Ngouloubi, à travers lequel l’auteur souhaite partager aux lecteurs, jeunes comme adultes, la philosophie et la conduite des anciens. Coédité par les maisons MCN et l’Harmattan, l’ouvrage compte cinquante-cinq pages.
Après ses premiers pas dans l’univers de l’écriture par le biais de la poésie, Malachie Ngouloubi s’est résolument engagé sur le sentier du conte, l’une des expressions illustrées les plus anciennes de la littérature orale. A travers la première de couverture illustrant un homme âgé avec des cheveux blanc, canne à la main et vivant loin de l’opulence, l’auteur pose avec soin les jalons de l’essence de son présent ouvrage, à savoir s'éléver mentalement pour influencer le physique.
Le recueil, inspiré de la vie sociale et du savoir des sages congolais, ... Lire la suite
L'assemblée générale constitutive des communicateurs traditionnels, chefs coutumiers et autres parties prenantes organisée du 4 au 5 novembre à Brazzaville, a abouti à la mise en place du Réseau national des communicateurs traditionnels et chefs coutumiers pour la capture du dividende démographique (Renactrad).
Placée sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, avec l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (Funuap), l’assemblée générale constitutive du Renactrad a permis à la République du Congo d’honorer les engagements pris lors de la conférence régionale de 2018 à Dakar (Sénégal) organisée sur le thème : « partenariat pour la culture, la communication et le dividende démographique » . Au cours des assises de Dakar, il avait été constaté que la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ... Lire la suite
Recueil de poèmes de 84 pages, publié le mois dernier aux éditions l’Harmattan, « L'écho des marigots, les larmes d'une existence » est un cri d’espoir et d’appel au changement, au regard des difficultés qu’endure l’humanité aujourd’hui.
Cet ouvrage est un ensemble de vers libres qui, sans être obnubilé par le panafricanisme et sans vouloir plonger les hommes dans un abandon ou une inquiétude, traduit des ressentis. Des injustices, douleurs et cris que l'on retrouve dans différentes sociétés. Ici, l’auteur se fait le porte-parole de la société dans laquelle il demeure, avec pour but de dénoncer tout ce qu’il observe, vit et en parallèle ce qui lui est rapporté.
Comme le souligne la préface du livre rédigée par Fidèle Biakoro, « L’écho des marigots est une interactivité entre l’homme et ses vécus au passé ou au quotidien. Le marigot ... Lire la suite