Art-Culture-Média
L'artiste plasticien, professeur d’art plastique à Abidjan, en Côte d’Ivoire, expose depuis le 2 avril à l’Institut français du Congo de Brazzaville sur le thème « Souffle et immigration » à l’occasion du Festival international du livre et des arts francophones. Dans cette interview qu'il a accordée aux Dépêches du Bassin du Congo, il exhorte l'Africain à rester chez lui au lieu de penser que le bonheur est toujours ailleurs que chez soi.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : Pouvez-vous nous parler de votre exposition ?
Jean Wilfried Djaha (J.W.D) : Je présente vingt tableaux qui retracent le parcours des migrants et leur état d’âme, tout ce qu’ils endurent pendant la traversée. On peut retrouver dans cette toile des coupures de presse, de collage de fils à coudre, d’autres matériaux que des matériaux académiques. Parce que j’ai ... Lire la suite

Depuis le 2 avril, plusieurs Kinois se donnent rendez-vous à la place dédiée au poète, à moins d’un mètre de son buste mis en évidence sous les lumières diffusées à partir des quatre coins au croisement des avenues Nyangwe et de la Libération (ex-24 novembre).
Ecran géant, podium, chaises et tables constituent le décor de la place qui accueille tous les soirs un petit monde autour d’un verre de bière et des morceaux diffusés par de gros baffles. La Place Lutumba a, depuis sa mort, un succès particulier. Les photographes qui passent par le coin ont bien de quoi se faire un peu d’argent. En effet, c’est maintenant de jour comme de nuit que les Kinois s’imposent une halte à cet endroit devenu emblématique depuis le décès du grand poète. Pourtant, la plupart se contentaient jusque-là de jeter un œil au buste à partir de leur taxi ou bus de passage à ce ... Lire la suite
Isandhlwana, aussi transcrit par Isandula, colline à la tête de bœuf, est une plaine surélevée par une crête au nom éponyme située dans le Kwazoulou Natal, à l’est de l’Afrique du Sud. Silencieux, inébranlable et insouciante, la plaine que surplombe le massif rocailleux est périodiquement l’objet de cérémonies dédiées tant à la mémoire des soldats britanniques qu’à ceux de l’armée zoulou. En effet, ici, au cours de la journée fatidique du 22 janvier 1879, voici 140 ans, se déroula une violente bataille entre l’armée zoulou et les troupes coloniales britanniques dont la défaite fit sensation en Europe.
Exilé en Angleterre, le philosophe et révolutionnaire allemand, Friedrich Engels, consigna alors dans ses notes que les Zoulous avaient fait ce qu’aucune armée au monde ne pouvait faire, à savoir réussir l’exploit de battre à coups de ... Lire la suite
L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a parlé « d'une semaine de fraternité créative», lors de la clôture du Festival international du livre et des arts francophones (Filaf), le 6 avril, à la Case de Gaulle.
Rendant honneur aux hôtes du Congo, l’ambassadeur de France a profité de l’occasion pour saluer tous les écrivains et artistes qui ont fait de la troisième édition du Filaf un moment de pure réussite. Bertrand Cochery, reprenant l’une des expressions d'Yvan Amar, « le temps nous a comptés », a plutôt dit: « Nous n’avons pas vu passer le temps de cette brève semaine, et nous regrettons déjà ceux qui ont dû nous quitter hier au soir, Véronique Tadjo et Capitaine Alexandre. Oui, cette semaine a été un moment de réussite, de bonheur, de découvertes, de révélations, de rêves et d’élévation. Avant de nous séparer, savourons ... Lire la suite

La première édition du Festival organisé en deux jours, les 11 et 12 avril au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) et à l’Institut français (IF), associera du Vivaldi, Haendel, Mozart, Verdi, Gluck et Rossini à des airs de Grand Kallé, Lutumba et Luambo Makiadi joués sur des instruments modernes et traditionnels congolais.
Première à avoir foulé le sol congolais, parmi les hôtes étrangers et nationaux de la diaspora, la soprano française Anaïs Huguet-Balent s’était déjà mise au pas des répétitions en début de semaine dernière. Ce, particulièrement pour la danse, question d'assimiler les pas des chorégraphies congolaises qui vont accompagner le cocktail inédit que concocte depuis un an Afrika Opéra.
Serge Kakudji, Armand Diangenda, Sanja Radisic, Sylvia Pepe, Eva Bronner, Albert Traore et Aly Bernard Ngoy sont les invités de la première édition d’Opéra ... Lire la suite
Neuf lycéens dont sept issus de Saint-Exupéry et deux de l’Ecole militaire général Leclerc ont été récompensés au terme du concours, à l'occasion d'une cérémonie organisée le 6 avril, à l'Institut français du Congo.
La seule condition pour participer au grand concours des lycéens du Festival international du livre et des arts (Filaf) était d’être élève dans un lycée de Brazzaville, en classe de seconde, première ou terminale.
A cet effet, il était demandé à chaque participant de réaliser sa propre production littéraire, du 16 février au 15 mars, en respectant les modalités bien précises au nombre desquelles le choix de la catégorie à laquelle concourir (poésie, fiction, etc.) ; la rédaction d’un texte individuel conforme au concours à imprimer et envoyer au lycée Saint-Exupéry, auprès du secrétariat du proviseur, tout en ... Lire la suite

Quasiment tout le mois d’avril va y passer en dix dates pour quinze représentations dont la toute prochaine est prévue le 12 avril, à Kinshasa, à la suite du week-end que David Minor Ilunga a passé sur les planches de Lubumbashi.
Après avoir gratifié les Lushois de son spectacle sur les scènes de l’Université de Lubumbashi et du Bureau Wallonie-Bruxelles, les 5 et 6 avril, David-Minor revient à Kinshasa pour une quatrième représentation à Kintambo. Mais pour cette fois, il est à l’affiche au Scolasticat des Oblats et non au Tarmac des auteurs qui a servi de point de départ à sa tournée nationale.
Fief du comédien qui est tout à la fois auteur de cette création mise en scène par le défunt Roland Mahauden, l’espace culturel réputé de Kintambo, ce terreau du théâtre où travaille l’auteur de "Délestage", avait déjà donné trois représentations ... Lire la suite
Plusieurs écoles prendront part à l’activité qu'organise, du 24 au 27 avril, à Pointe-Noire, le Cercle des jeunes artistes créateurs, en partenariat avec le CPGOS et Délices Maé, afin de prouver au public que le théâtre scolaire vit et a encore de beaux jours devant lui.
La neuvième édition du théâtre scolaire, universitaire et de la mode africaine se tiendra sur le thème « La culture, un levier de diversification économique ». Il s'agit d’un haut lieu de partage mais aussi un moment de réflexion, de propositions artistiques pour la solidarité, le développement et le progrès de la culture en milieu scolaire.
« Le festival de théâtre scolaire est un projet instructif, éducatif, pédagogique et distractif qui concourt à la formation de vraies élites culturelles de demain et se veut être, par excellence, un cadre international de réflexion et ... Lire la suite
Coédité par Présence Africaine, le Musée d’Orsay et Flammarion, "Le jeune noir à l’épée" est illustré par les photographies de Fabien Coste, tandis que le CD audio est produit en collaboration avec Mattéo Falkone, Gérard Jouannest, Feat Wallen.
C’est un tableau de Pierre Puvis de Chavannes présenté dans le cadre de l’exposition Le Modèle Noir au musée d'Orsay qui a inspiré Abd Al Malik. Dans ce récit, il se raconte à travers l'histoire de ce jeune, ses questionnements sur l'identité. « Je voulais écrire depuis longtemps un long poème sur l'identité. Dès que j'ai vu ce tableau, j'ai voulu en parler, parler de ce questionnement sur l'identité dans l'époque qu'on traverse aujourd'hui. Quand on parle d'identité, il y a aussi le fait d'être noir, et ce que ça signifie », a confié le Congolais à la radio France Info, lors de la promotion ... Lire la suite

Le tout premier, ouvert à l’Académie des beaux-arts (ABA) depuis le 4 avril, à l’intention des artistes mais aussi des amis et connaissances, reçoit toutes sortes de textes, marques de sympathie et de compassion à l’adresse de la famille, évocation de bons souvenirs partagés avec le défunt, etc.
L’ABA porte le deuil et l’affiche dès son entrée. Surplombant le portail, une banderole noire, couleur de deuil, l’annonce à tous ceux qui portent leur regard juste à cet endroit qu’occupe l’enseigne de la grande institution d’art qui a l’âge du disparu. Flottant quand il se fait du vent, la banderole dont les inscriptions en blanc se lisent au passage par tous les usagers de l’avenue de la Libération, l’ex-24 novembre, signale le malheureux événement. Il faut ensuite parcourir quelques mètres pour atteindre la tente abritant le livre de condoléances ... Lire la suite