Économie
Le Fonds monétaire international (FMI) a créé la surprise en mettant en garde les économies en développement contre cette pratique qui a concerné plus de 400 milliards de dollars américains en 2012, et représenté 5% du PIB de soixante pays, mais dont on est encore loin de maîtriser tous les effets, surtout en cas de mauvaise politique d’encadrement.
Selon un expert du FMI, ce flux des capitaux peut apporter autant une bouffée d’oxygène aux familles que freiner la croissance d’un pays. En effet, l’argent envoyé sert à la consommation et, de ce fait, ne constitue pas à proprement parler un investissement dans l’économie. En plus, il n’est pas sûr que le bénéficiaire ne consomme qu’exclusivement les produits locaux pour alimenter la croissance. Le risque de déperdition est bien réel car les devises étrangères sortent aussitôt entrées dans le ... Lire la suite
Le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, l’a signifié au cours d’une conférence de presse le 5 août à Brazzaville, prélude à la Conférence et exposition internationale sur le secteur minier de la Républque du Congo (CIEMC) les 3 et 4 octobre au Palais de congrès de Brazzaville
Au cours de cette communication à bâtons rompus avec la presse nationale et internationale, le ministre Pierre Oba a tenu avant tout à édifier les professionnels des médias sur l’intérêt d’organiser cette conférence internationale à Brazzaville, couplée avec une grande exposition des produits miniers. Pour le ministre des Mines et de la Géologie, cette conférence vise à montrer à l’opinion que le Congo regorge d’énormes potentialités minières, mais c'est aussi l'occasion de les valoriser. Ensuite, le ministre Pierre Oba a saisi l’occasion pour faire le point ... Lire la suite
Le premier examen groupé des politiques commerciales des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) du 29 au 31 juillet au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été un succès
L’examen de politique commerciale (EPC) est un mécanisme d’évaluation usuel qui a lieu tous les six ans à l’OMC. Il consiste à évaluer la politique commerciale d’un pays membre sur la base des questions, des observations et recommandations d’autres États. Cela dans l’objectif de rendre compte de la conformité des politiques commerciales nationales aux normes de l’OMC qui régissent le commerce international.
Au cours de ces assises, il a été reproché aux pays de la Cémac, entre autres, le manque d’une politique de simplification des procédures douanières, la faiblesse dans la diversification des économies, la ... Lire la suite
Après plus de deux semaines d’exposition-vente, la deuxième édition de la quinzaine commerciale des produits locaux du 17 juillet au 4 août à Pointe-Noire s’est achevée. Les exposants et les visiteurs n’ont pas caché leur satisfaction
Tenue sur le thème « Pour une santé saine, achetez frais aux producteurs », cette activité a permis aux éleveurs, agriculteurs, pêcheurs, transformateurs et vendeurs de produits agricoles de faire connaître leurs produits au grand public et surtout de créer des contacts directs avec les acheteurs.
Elle était organisée par la chambre consulaire de Pointe-Noire et l’Association Pointe-Noire industrielle, en partenariat avec les organisations agricoles. Au total, près de dix-neuf stands d’exposition-vente ont été érigés sur la place de la chambre de commerce, permettant ainsi aux représentants des coopératives, ... Lire la suite
Victime d’une décision du Forest Sterward Council (FSC) , la société forestière IFO s’était vue retirer son label certifiant sa bonne gestion forestière
« À l'IFO, la situation reste la même, car d’après les responsables de FSC, la procédure va se dérouler jusqu’en 2014 », a rapporté le ministre de l’Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, lors de son séjour de travail dans le département de la Sangha. Ce voyage s’inscrit dans le cadre de suivi et de contrôle de l’exécution des programmes annuels et d’investissement.
Le travail fait sur le terrain prouve, selon le ministre, que les standards de gestion durable de l’unité forestière de Ngombé sont respectés, et que le fait qu’il n’ait pas de permis d’exploitation ne gêne en rien l’engagement de cette société pour le développement durable. Pour épargner ... Lire la suite
Le gouvernement congolais va investir sur une durée de trois ans 192,931 milliards FCFA pour réaliser un projet hydraulique afin de desservir 2 000 villages en eau potable
Intitulé eau pour tous, le projet a été officiellement lancé samedi dans le village Kingoma, situé à près de 7 kilomètres de la sous-préfecture de Madingou dans le département de la Bouenza (sud-est), par le chef de l’État congolais, Denis Sassou N'Guesso, en présence de personnalités de l’ambassade du Brésil en République du Congo, à partir d’un forage d’expérimentation. « Le projet vise l’amélioration d’accès à l’eau potable pour l’ensemble des zones rurales. À terme, 4 000 forages seront réalisés dans 2 000 villages répartis sur l’ensemble du territoire national, a déclaré Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement du territoire. En matière d’ingénierie ... Lire la suite
Des informations, en notre possession, font état des initiatives en préparation pour trouver des solutions à des problèmes soulevés par les opérateurs de la téléphonie mobile quant au fonctionnement de leur secteur.
La base d’imposition et éléments de calculs des taxes de l’environnement sur les accumulateurs électriques et groupes électrogènes fait partie des éléments cités. Il se pose quelques divergences entre l’administration et les opérateurs du secteur au niveau de l’interprétation de la taxation. Selon un expert, sans un avis technique extérieur avéré, il est difficile de dégager un point de convergence au sein de la corporation avant des négociations futures avec l’État, à travers ses administrations. Dans un pays où la fourniture du courant électrique exige des dépenses additionnelles très élevées aux entreprises, cette question ne ... Lire la suite
Le professeur El Hadji Ibrahima Khalil Diallo, formateur, l’a confirmé lors de la clôture du séminaire sur le contentieux maritime et portuaire qui s’est tenu à Pointe-Noire du 30 juillet au 2 août 2013
Inscrit dans le cadre de la formation et de la reconversion des magistrats, avocats, huissiers, notaires et opérateurs maritimes, ce séminaire a également regroupé les représentants des administrations maritimes du port autonome de Pointe-Noire, du Conseil congolais des chargeurs, de la Socotram et de bien d’autres administrations impliquées.
Il a notamment servi à promouvoir la vulgarisation du code communautaire de la marine marchande de la Cémac adopté par le règlement n° 08/12-UEAC-CM du 22 juillet 2012. Rappelons que ce code avait été créé pour régir de façon harmonisée les affaires maritimes. D’où la nécessité d’être formé et informé des ... Lire la suite
Le 1er août, Bernard Tchibambelela, ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, est allé s’assurer de l’arrivée au port autonome de Pointe-Noire des deux navires baptisés Likouala et Alima en provenance de France
Leur réception officielle se fera à Brazzaville où ils vont être acheminés par voie ferroviaire avant d’atteindre leur destination finale, les départements de la Likouala et la Cuvette, où ils seront opérationnels après obtention du certificat de navigabilité.
Avec une longueur de 10,80 mètres, une largeur de 3 mètres, un creux de 60 centimètres, un poids à vide de 1,8 tonne, une capacité de charge de 4 tonnes (pouvant monter à 6 tonnes), un tirant d’eau de 40 centimètres, une surface de pont de 27 mètres carrés, une autonomie de 200 milles à 20 nœuds, une vitesse maximum de 27 nœuds et une motorisation de 250 CV, Alima et Likouala ont ... Lire la suite
Rigobert Maboundou a, dans un entretien exclusif avec Les Dépêches de Brazzaville, souligné l’intérêt des capitaux étrangers qui arrivent ces dernières années dans le secteur agricole congolais
Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, l’attrait des investisseurs étrangers est le résultat de la réforme du cadre macroéconomique entreprise depuis plusieurs années dans le pays, avec à la clé la pacification et la sécurisation des investissements.
L’économie, a souligné le ministre, dépend du travail et des capitaux, mais nous nous sommes rendu compte que cela ne suffit pas, encore faut-il ajouter la paix comme troisième critère. « C’est grâce à cela que la qualité de notre diplomatie économique a permis que de nombreux opérateurs frappent à la porte de l’économie agricole de notre pays. Certains sont déjà sur le terrain et ... Lire la suite