Économie

Impressionné par les progrès de la République démocratique du Congo (RDC), le numéro deux de l’institution monétaire internationale, David Lipton, estime que Kinshasa doit encore fournir de gros efforts pour « maintenir la stabilité économique » et « lutter contre la pauvreté ».
Encore un nouveau satisfecit dont vient de bénéficier la RDC de la part du Fond monétaire international (FMI) à travers un de ses représentants en la personne de David Lipton. En séjour à Kinshasa du 5 au 7 mars, le numéro deux du FMI s’est dit impressionné par « les progrès accomplis ces cinq dernières années pour apporter la stabilité économique au pays ». Des avancées qui, a-t-il indiqué, ont permis à la RDC d’enregistrer le troisième taux de croissance le plus rapide au monde en 2014. À l’heure où tous les indicateurs aussi bien qualitatifs que quantitatifs ... Lire la suite
Devant la mauvaise qualité des réseaux de télécommunications, depuis près de deux ans maintenant, les opérateurs de téléphonie mobile se sont engagés à améliorer la qualité de leurs services. Après un premier délai échu en décembre 2014, il ne semble pas que les choses se soient arrangées de manière significative car les plaintes des consommateurs se multiplient. La décision prise par l’Arpce et l’État de leur concéder un délai jusqu’en juin est le dernier, à en croire le ministre des Postes et Télécommunications qui évoque des sanctions administratives si les réseaux ne s’amélioraient pas à la date du 30 juin 2015.
Les Dépêches de Brazzaville : La mauvaise qualité des réseaux persiste et les plaintes des consommateurs ne trouvent toujours pas de dénouement. Que se passe-t-il au fond monsieur le ministre ?
Thierry Moungalla : Nous avons ... Lire la suite

Après des crises multiformes ayant eu des effets néfastes sur l’économie, la République démocratique du Congo (RDC) serait proche d’une autre catastrophe d’ampleur provoquée par une baisse de qualité dans l’éducation et la formation à tous les niveaux. Certaines analyses parlent déjà d'une crise de main d'oeuvre qualifiée aux effets incalculables sur la croissance de l'économie congolaise.
À en croire la révélation d’un expert contacté par la rédaction, en 2013, ses homologues camerounais se sont étonnés de la difficulté à recruter des Congolais dans certains domaines majeurs, notamment les questions liées à l’Organisation pour le droit des affaires en Afrique (Ohada). L’extension de l'Ohada à Kinshasa a éprouvé cette difficulté. "Dans le temps, la RDC recevait les compétences étrangères pour une formation au sein de ses institutions ... Lire la suite
Cette pépinière d’eucalyptus a été mise en terre, les 6 et 7 mars, par le personnel de la coordination nationale de la Redd+ (réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts) ainsi que de celui de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’opération s’inscrit dans le cadre de la campagne de planting d’arbres avec les institutions, initiée par le Programme national de reboisement (PRONAR).
Cette opération de planting d’arbres a eu lieu au village Bambou-Mingali, situé à quelques kilomètres du district d’Ignié, sur la route nationale 2, en présence de la coordonnatrice du PRONAR, Rosalie Matondo.
Plusieurs cadres et agents évoluant à la coordination Redd+Congo, mobilisés autour du coordonnateur du projet, Georges Claver Boundzanga, ont pris part à cette opération d'aforestation.
Au ... Lire la suite
Le bois tropical coupé hors normes finance des guerres oubliées et accélère la déforestation. Il est devenu « le terrain de jeu de la criminalité organisée ».
L’organisation non-gouvernementale WWF, le fonds mondial de préservation de la nature, brandit chiffres et menaces. Si rien n’est fait pour inverser la tendance des coupes de bois tropical actuellement, la superficie des forêts du Bassin du Congo et d’Amazonie se réduira de 50% dans seulement vingt ans ! Car n’importe quel bois est aujourd’hui abattu, tronçonner et mis au bateau pour un marché extérieur gourmand en bois. Un marché d’autant plus glouton que les bois d’œuvre et, surtout, l’industrie du papier, restent en surchauffe constante.
Et, affirme le WWF, cette industrie prospère sur le dos des pauvres. Les pays développés ont érigé des normes en principe drastiques, mais la volonté ... Lire la suite
Les acteurs public et privé de la filière « Logistique » de Brazzaville se sont constitués en une équipe au sein d’une plateforme, mise en place dans le cadre du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE), afin de mieux travailler en réseau et affronter les difficultés liées à l’exercice de leur activité.
Cette association regroupe les très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) exerçant dans le domaine du transport et logistique (envoi courrier, colis), ayant entre 5 et 19 salariés, qui constituent la cible du PRCCE. Ces acteurs économiques ont été informés et sensibilisés sur l’importance du dialogue public et privé permanent.
Dans le cadre de la diversification économique, il est apparu nécessaire la mise en œuvre des politiques sectorielles et un environnement favorable au développement des PME ... Lire la suite
Dans le souci d’harmoniser le cadre juridique, comptable et statistique des administrations publiques et de faciliter la coordination sous-régionale, la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) avait procédé à quelques réformes. Celles-ci concernent : la loi de finances, le plan comptable de l’Etat, la nomenclature budgétaire et le règlement général de la comptabilité publique.
Afin de permettre aux cadres de la direction générale du budget, de l’Economie, du ministère du Plan, ainsi que de l’Institut national de la statistique de maîtriser ces nouveaux outils de travail, un séminaire de formation est organisé à leur intention, du 9 au 20 mars à Brazzaville.
Sur le thème : « modélisation des prévisions budgétaires dans le contexte du nouveau système de gestion des finances publiques du Congo », cet ... Lire la suite
Ce budget a été voté le 6 mars à Brazzaville, à l’occasion de la 3e session du comité de pilotage du programme national Onu-Redd de la République du Congo. Cette enveloppe permettra au processus de réduction des émissions liées à la déforestation et la dégradation des forêts (Redd+Congo), de renforcer ses actions dans la lutte contre la déforestation.
«Pour cette année 2015, nous avons voté un budget qui avoisine les 2 millions de dollars américain, soit environ 4 milliards FCFA. Cet argent qui nous permettra de finaliser l’ensemble du processus Redd+, vient de trois dons, notamment de la Banque mondiale, du programme Onu-Redd et du gouvernement congolais qui a contribué à titre d’appui volontaire, pour renforcer le processus Redd+ dans le pays», a indiqué le coordonnateur de Redd+ Congo, Georges Claver Boundzanga.
Au cours de cette 3e session du ... Lire la suite

Kananga, la capitale du Kasaï Occidental, accueillera très bientôt la succursale de la First Bank Nigeria (FBN Bank). Cette nouvelle confirme l’intérêt porté sur les marchés intérieurs par le secteur bancaire en pleine mutation.
À en croire l’ACP, les autorités kasaïennes ont insisté sur la nécessité pour la FBN Bank de procéder au lancement de la micro-finance. Il s’agit, ont-elles insisté, de répondre efficacement aux besoins de la tranche démunie de ses administrés. Une requête qui a abouti à l’ouverture de la succursale de cette banque qui développe une politique de proximité.
Le groupe international FBN Bank représente 75% de l’actionnariat de FBN RDC. Récemment, le groupe originaire du Nigéria où il occupe la première place a décidé d’uniformiser le nom de toutes ses filiales africaines. Pour rappel, le groupe FBN Bank figure parmi ... Lire la suite
Les Républiques du Congo et du Cameroun ont décidé d’accélérer la réalisation du projet de la centrale hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques associées, dont le protocole d’accord avait été signé le 28 octobre 2010 à Brazzaville, entre les deux pays.
Les deux pays ont affirmé leur volonté commune à travers la signature du protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité Inter-États de pilotage du projet. Le document a été paraphé le 7 mars entre les ministres de l’Eau et de l’énergie du Cameroun, Basile Atangana Kouna et de l’Énergie et de l’hydraulique du Congo, Henri Ossebi.
Ainsi, tous ont convenu ce qui suit : le siège sera à Brazzaville ; le Cameroun occupera la place de directeur général du projet et celle de directeur général adjoint reviendra au Congo ; les autres experts seront recrutés, ... Lire la suite