Politique
Le Conseil des ministres tenu hier sous l’autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé pour le 25 octobre la tenue du référendum en vue de l’adoption de la nouvelle Constitution de la République. La campagne électorale s’ouvrira le 9 octobre et se refermera le 23 octobre à minuit.
Les grandes lignes du projet de la nouvelle loi fondamentale ont ainsi été dévoilées au cours de cette réunion. On retient, entre autres innovations, l’avènement d’un régime bicéphale avec un président de la République et un Premier ministre chef du gouvernement, responsable devant le chef de l’État et l’Assemblée nationale. La motion de censure est restaurée, le mandat présidentiel, ramené de 7 ans à 5 ans, renouvelable deux fois, les Congolais âgés de 30 ans au moins sont autorisés à se présenter comme candidats à l'élection ... Lire la suite
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS REPUBLIQUE DU CONGO
CHARGE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT Unité * Travail * Progrès
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CABINET
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N°_____________/MCMRP/CAB-15
COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES
DU LUNDI 05 OCTOBRE 2015
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Lundi 05 Octobre au Palais du Peuple, sous la très haute ... Lire la suite

Né le 5 octobre 1925 dans le Kwilu, l’ancien Premier ministre et secrétaire général, chef du Parti lumumbiste unifié (Palu), le patriarche Antoine Gizenga totalise, depuis le 5 octobre, quatre-vingt dix ans d’âge. L’homme aura consacré entièrement sa vie au service du bien-être de son pays.
Durant sa lutte, celui qui est considéré comme l’un des monuments vivant de la scène politique congolaise a été emprisonné plusieurs fois à cause de son attachement au nationalisme mais cela n’a pas réussi à mettre fin à son engagement pour la défense des intérêts de son pays. Après l’assassinat de Lumumba, le gouvernement crée par Antoine Gizenga à Stanley ville (actuel Kisangani) a été reconnu par 21 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est en février 1961. Il sera emprisonné à Bula Mbemba de janvier 1962 à juillet 1964 et libéré après ... Lire la suite

Le leader du parti politique Congo Na Biso (CNB), Freddy Matungulu, est rentré à Kinshasa, le 3 octobre, en provenance de Washington aux États-Unis. L’avion d’Ethiopian Airlines qui l’a ramené au pays après plusieurs années passées au pays de l’oncle Sam où il a travaillé au Fond monétaire international (FMI), a atterri aux environs de onze heures cinquante minutes à l’aéroport international de Ndjili.
De nombreux militants de la nouvelle formation politique CNB étaient rassemblés à la sortie de l’aéroport pour ovationner cette personnalité politique qui draine la réputation d’être intègre et austère dans son travail. Le cortège du président de CNB, composé des bus et d’autres véhicules avec des banderoles aux écrits lui souhaitant un bon retour au pays, s’est ensuite ébranlé de l’aéroport jusqu’au siège du parti situé sur la ... Lire la suite

Gabriel Kyungu, l’un des leaders du G7 récemment exclu de la majorité, annonce par ailleurs une grande marche le 10 octobre à Lubumbashi.
Alors que Moïse Katumbi continue d’entretenir le flou sur sa candidature à la présidentielle de 2016 préférant prendre un temps de réflexion avant de se prononcer, le président de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le voit déjà dans la peau d’un présidentiable. Il vient, en effet, de prendre de vitesse l’ex-gouverneur du Katanga en se déclarant favorable à sa candidature à la présidence de la République. L’ancien président de l’Assemblée provinciale du Katanga estime que Moise Katumbi a bien l’étoffe d’un candidat président et justifie de tous les atouts pour se hisser au sommet de l’État. « Si Moïse Katumbi cherche à loger sa candidature, l'Unafec est ... Lire la suite

Le président de la République est convaincu que sa famille politique dispose suffisamment d’atouts pour remporter les élections générales en RDC, si elles sont organisées dans les jours qui suivent.
Députés et sénateurs membres de la coalition au pouvoir se sont retrouvés le 4 octobre autour de Joseph Kabila dans sa ferme privée de Kingakati dans la périphérie est de Kinshasa pour faire l’état des lieux au lendemain de la crise ayant secoué la plate-forme présidentielle à la suite du départ des membres du G7. Ils étaient au total 362 cadres de la majorité à avoir répondu présents à cette invitation, réaffirmant leur allégeance à l’autorité morale. Profitant de l’occasion, Joseph Kabila à lever certaines zones d’ombre en rapport avec ses ambitions politiques à l’orée de la présidentielle de 2016. Là-dessus, le président de la République ... Lire la suite

Annoncée pour imminente, la nomination des commissaires spéciaux appelés à gérer les nouvelles entités politico-administratives issues du découpage telle que légitimée par la Cour constitutionnelle, se fait toujours attendre.
Les vingt et une nouvelles provinces sont toujours en attente des personnalités qui vont les administrer dans cette phase transitoire précédant l’élection, selon les règles de l’art, des gouverneurs et vice-gouverneurs. Le suspens se tire donc en longueur. Après le réaménagement technique du gouvernement intervenu le 25 septembre dernier, d’aucuns ont cru que les choses pouvaient aller vite. D’autant plus que les propositions de nominations faites par le comité stratégique de la majorité présidentielle se trouvaient depuis le 19 septembre sur la table du chef de l’Etat. Aucune ordonnance n’est tombée le lendemain du remaniement au ... Lire la suite
L’ancien ministre, Martin Mberi s’est ainsi exprimé à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animé vendredi 2 octobre au lendemain de son élévation officielle à Pointe-Noire à la dignité de Grand officier de la Légion d’Honneur française par l’ensemble des autorités de l’ambassade et consulaires de ce pays au Congo.
Edifiant le public sur le sens de cette distinction, Martin Mberi a signifié qu’appartenir désormais à cette famille des hommes est certes honorable, mais cela est loin de faire de lui un homme que l’on pourra qualifier d’extraordinaire.
Répondant à la presse sur le referendum en vue et sur la marche politique du Congo après 50 ans d’indépendance, l’orateur a rappelé que le Congo d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui. Depuis son indépendance dans les 1960, la culture politique de ce pays est ... Lire la suite

L’Exécutif national, qui a toujours eu du mal à convaincre les principales institutions du pays à envisager la baisse de leurs assignations budgétaires, devra batailler dur pour accréditer sa vision.
Réduire de manière drastique le train de vie de l’Etat, c'est l’une des recettes trouvées par le gouvernement pour contourner les effets pervers des tendances baissières observées, ces dernières années, sur le marché mondial.
En effet, la chute des cours des matières premières et particulièrement du cuivre - un des principaux produits d’exportation de la RDC - aura impacté négativement sur les recettes de l’Etat. Une situation qui explique en partie, le net recul observé sur le projet de budget 2016 déposé ce week-end pour examen à l’Assemblée nationale.
Tablant l’année prochaine sur un budget d’à peine 8.437,4 milliards de Fc, l’on comprend ... Lire la suite
Le président de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC), Armand Mpourou, a fait une mise au point, le 2 octobre à Brazzaville. Au menu, le contentieux qui l’oppose à l’opposition républicaine sur la composition de la commission ad hoc de suivi des recommandations de Sibiti, de la Conel et des commissions des listes électorales.
S’affirmant de l’opposition « radicale », la DDC a dénoncé le préjudice subi et menace de traduire en justice l’opposition républicaine pour demander réparation. Tout ceci dans un délai d’une semaine. « Nous n’étions pas à Sibiti pour jouer les faire-valoir, mais pour représenter le peuple. Alors nous considérons qu’il y a préjudice en la matière. Si ce n’est pas fait nous allons saisir le tribunal contre l’opposition dite républicaine. Au juge de trancher. La DDC n’est pas partie prenante de tout ce ... Lire la suite