Politique

D’après le ministre provincial de l’Intérieur, toute demande d’autorisation devra dorénavant être sujet d’analyse approfondie de la part du gouvernement provincial et des services de sécurité qui lui sert de conseil.
Alors que nombreux étaient les congolais qui avaient cru en la décision de la ministre des Droits humains de lever la mesure portant suspension des manifestations publiques sur le territoire national, le ministre provincial de l’Intérieur de la ville-province de Kinshasa est venu tout chambouler. D’après cette autorité urbaine qui s’est exprimée à la presse le 3 avril, Kinshasa n’est pas concernée par cette mesure gouvernementale que la ministre Marie Ange Mushobekwa avait solennellement annoncée, le 20 mars dernier, à la tribune du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. A en croire Emmanuel Aketi, Kinshasa n’a jamais levé cette ... Lire la suite
Le gouvernement apportera dorénavant son soutien à tout citoyen faisant objet des poursuites judiciaires devant les juridictions internationales, peu importe la nature des griefs requis contre lui.
Le texte a été défendu devant la chambre basse du parlement, le week-end dernier, par le ministre de la Justice, des droits humains et des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga. Justifiant son importance, il a expliqué: « Le texte prévoit de garantir les droits des citoyens congolais traduits en justice à l’étranger. Il s’agit de préserver leurs droits fondamentaux liés à la présomption d’innocence et au traitement dégradant. Car même lorsqu’il est poursuivi pour trafic de drogue, d’humains, d’atteinte à la sureté de l’Etat, ou de participation au terrorisme, le citoyen congolais n’a pas perdu sa nationalité et est en droit d’être ... Lire la suite

A près de huit mois des élections générales, l’ONG de promotion et de défense de la liberté de la presse, Freedom for journalist (FFJ), se dit inquiète de la confiscation de la liberté d'expression dans le pays.
Un monitoring de FFJ, rendu public le 3 avril, revèle que la "Voix du Katanga", une télévision émettant à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, est fermée depuis le 11 mars 2016. Cet organe de presse appartient à Gabriel Kyungu, président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo, membre du groupe de sept partis nommé G7, qui ont quitté la majorité en septembre 2015 pour rejoindre l’opposition. Il y a également "Mapendo" et "Nyota", deux médias de Moïse Katumbi, actuellement opposant au président Kabila et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2018. "Jua Lubumbashi Télévision", appartenant à Jean-Claude Muyambo, un ... Lire la suite

Le Parti de Jean-Pierre Bemba estime que la position prise par l'État congolais cache une manœuvre d’utiliser, pour la énième fois, le prétexte des contraintes budgétaires comme alibi de report des scrutins tant attendus.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) est monté au créneau pour dénoncer le refus, par le gouvernement congolais, de recourir à l’apport extérieur dans le financement des élections prévues pour le 23 décembre. Dans un communiqué du 31 mars signé par sa secrétaire générale, Me Eve Bazaïba Masudi, le MLC se dit stupéfait d’apprendre que la République démocratique du Congo (RDC) avait, d'une part, renoncé à tout apport financier de la communauté internationale au profit du processus électoral en cours et, d'autre part, refusé de participer à la conférence des donateurs prévue pour le 13 avril à Genève, pour la levée des ... Lire la suite
Lors d’une causerie-débat organisée le 31 mars, le personnel féminin de l’Assemblée nationale a affirmé qu’il dispose de l’expertise nécessaire en matière agricole, capable de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
Cinq thèmes ont été développés par des spécialistes congolais en la matière au cours de la causérie-débat. Georgette Dangou, première femme ingénieure agronome au Congo, a exposé sur « L’importance du mouvement coopératif en milieu rural ». Elle a fait savoir que les femmes rurales congolaises sont d’un appui important dans le développement agricole du pays, mais aussi dans le processus d’atteinte à l’autosuffisance alimentaire. Ces femmes, selon elle, travaillent le plus souvent en coopérative, dans le but d’accroître leurs rendements agricoles qui restent malheureusement toujours faibles.
Exposant, ... Lire la suite

La formation poilitique de Moïse Moni Della sollicite du doyen de l’Afrique centrale son attention particulière pour éviter au pays de Lumumba un avenir sombre, à l’approche des élections générales prévues pour le 23 décembre.
Dans une correspondance du 29 mars dernier, le parti Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) félicite le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, pour son implication dans les différentes crises qui sévissent dans des pays africains, particulièrement en République démocratique du Congo (RDC°, ainsi que pour la pacification « contre vents et marées » de son propre pays. Ce parti rémercie également le président Denis Sassou N'Guesso pour avoir accordé l’asile à son président, Moïse Moni Della, alors membre de l’UDPS et représentant de cette formation politique au Congo-Brazza, pour lui avoir ... Lire la suite

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) estime que l'action engagée contre l’ex-gouverneur du Katanga serait fondamentalement contraire à la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la République démocratique du Congo (RDC).
L’Acaj a jugé les poursuites engagées par le procureur général de la République (PGR) fondamentalement contraires à la résolution 2409 du Conseil de sécurité des Nations unies. Aussi exorte-t-elle ce haut magistrat congolais à surseoir à son action contre l’ancien gouverneur du Katanga et candidat déclaré à l’élection présidentielle programmée pour le 23 décembre en RDC.
Dans une déclaration du 30 mars, l’Acaj condamne le harcèlement judiciaire dont « l’opposant Moïse Katumbi est victime pour avoir quitté la majorité présidentielle (MP) et affirmé ses ambitions de ... Lire la suite

Le parti historique de l'opposition congolaise a investi samedi, lors de son congrès, Félix Tshisekedi candidat au scrutin annoncé pour le 23 décembre en République démocratique du Congo, a constaté l'AFP.
"En vue de mettre l'UDPS en ordre de bataille, le congrès a décidé d'investir M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo candidat du parti à la présidence de la République", a déclaré le rapporteur du congrès, Me Peter Kazadi, au siège du parti à Kinshasa dans la nuit de vendredi à samedi. Le congrès a aussi plébiscité M. Tshisekedi à la présidence de l'UDPS (790 voix sur 803 votants, 98,38% des voix) en remplacement du fondateur, son père Étienne, décédé à Bruxelles le 1er février 2017. "Je suis convaincu que l'UDPS arrivera au pouvoir cette année pour redresser le pays", a déclaré M. Tshisekedi après ce vote à main levée. "Je serai le président qui ... Lire la suite

Le commissaire de police a été une victime collatérale de la reprise inexpliquée des tueries dans la province du nord-est de la République démocratique du Congo, où le président Joseph Kabila est attendu pour lancer une "conférence sur la paix".
Le débonnaire commandant Nicolas, que tout le monde surnommait "Sarkozy" pour cause d'homonymie avec l'ex-président français, a fait les frais du réveil des hostilités entre deux des communautés locales, les Hema et les Lendu. Une des multiples zones de tensions à neuf mois des élections dans l'est de la RDC frontalier de six pays - Soudan du Sud, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie. Éleveurs et commerçants, la minorité Hema est comparée aux Tutsi, face aux Lendus plus nombreux, agriculteurs comme les Hutu.
Depuis début février, des tueries ont fait plus de cent vingt morts d'après un décompte de l'AFP, ... Lire la suite

L'information a été donnée jeudi dernier par la mission de l'ONU au Congo (Monusco), dans un compte-rendu reçu par l'AFP.
"Au cours de la période du 1er au 23 mars 2018, le conflit armé en RDC et ses corollaires, les violences physiques, sexuelles et psychologiques ont directement affecté plus de trois cents enfants", lit-on dans ce document. Ces violences, en cours dans la région du Kasaï (centre), dans l'Ituri (nord-est) et dans les deux provinces du Kivu (est) "représentent une augmentation de 57% en comparaison au mois de février 2018", note la section de la protection de l'enfant de la Monusco.
La Monusco a dénombré cent quatre-vingt-deux cas de recrutement et d’utilisation des enfants dans des groupes ou milices armés, soixante-douze attaques d'écoles, soixante-quatre enlèvements, quarante-six meurtres et mutilations et quatorze cas vérifiés de violences ... Lire la suite