Politique

Le ministre de la Culture et des Arts du gouvernement Matata est décédé le 14 mai à la Clinique Ngaliema-Center à Kinshasa à l’âge de 63 ans.
C’est le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui a annoncé la nouvelle à la RTNC. Alors qu’il n’avait pas évoqué la cause réelle de son décès, il est de notoriété publique que l’ancien ministre souffrait d’un diabète aiguë que justifiaient d’ailleurs ses incessants allers-retours entre Kinshasa et Johannesburg où il allait en consultation médicale. D’après ses proches, il était même en instance de démissionner au vu de la dégradation de son état de santé qui requerrait une prise en charge médicale appropriée.
À en croire Lambert Mende, le gouvernement s’apprêtait à l’évacuer à l’étranger par un avion médicalisé pour des soins lorsque l’irréparable s’est produit. Déjà, ... Lire la suite
Pour avoir nommé, pour la première fois, trois des leurs au gouvernement, les cadres natifs du département de la Cuvette-Ouest, ont organisé, le 14 mai à Brazzaville, une retrouvaille solennelle, pour saluer cette avancée, mais surtout pour exprimer leur gratitude au président de la République, avant de lui réitérer leur soutien indéfectible.
Depuis sa création il y a plus de 20 ans déjà, la Cuvette-Ouest n’avait jamais bénéficié de trois postes ministériels ou plus, ont constaté les ressortissants de ce département résidant à Brazzaville. Mais, dans ce premier gouvernement de la nouvelle République, il a été enfin confié à ce département, trois portefeuilles.
Dans le gouvernement dit de rupture, on note, en effet, la présence de Léon Alfred Opimbat, ministre des Sports et de l’Education Physique, Ange Aimé Wilfrid Bininga, en charge de ... Lire la suite

Des nouvelles en provenance de la ville cuprifère font état de l’hospitalisation de l’ex)-gouverneur Moïse Katumbi dont l’état de santé, à en croire ses proches, serait toujours préoccupant.
Le leader katangais se trouverait en observation médicale dans une formation médicale de Lubumbashi après les échauffourées ayant émaillé sa troisième comparution au bureau du procureur. C’était le 13 mai. « Il est indisposé. Il a été attaqué. Il est normal que le médecin veuille le garder en observation », a indiqué Georges Kapiamba, l'avocat de Moïse Katumbi. Des témoignages recueillis, il appert que l‘ex-gouverneur s’était présenté devant le tribunal escorté, comme à ses habitudes, par une foule immense et hystérique qui tenait à l’accompagner jusque dans la salle d’audience.
Le dispositif sécuritaire mis en place a fini par céder devant ... Lire la suite

Trois plates-formes de l’opposition appellent à une marche de protestation sur toute l’étendue du territoire pour réclamer notamment la publication du calendrier électoral et la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
L’opposition politique, à travers ses trois grandes plates-formes (Dynamique de l’opposition, Alternance pour la République et Front citoyen 2016) entend manifester le 26 mai. Dans un communiqué conjoint publié le week-end, ces trois regroupements politiques de l’opposition invitent la population congolaise, dans son ensemble, à se joindre à eux pour participer massivement aux marches de protestation programmées à cette date. Ces marches censées se tenir dans toutes les grandes villes du pays visent, d’après leurs initiateurs, à réclamer notamment la publication urgente par la Céni du calendrier électoral.
L’on se souvient ... Lire la suite

Ces derniers fustigent certains actes menés par les services de sécurité dans le cadre de cette affaire, alors que l’enquête est déjà amorcée selon l'injonction du ministre de la Justice.
Dans une correspondance adressée le 13 mai à l’avocat général de la République, le collectif des avocats du candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe, a exprimé sa désapprobation de la détention à Kinshasa, par le service de sécurité, de certains collaborateurs de l’ancien gouverneur du Katanga. Pour ces juristes, ces actes ainsi que d’autres encore posés par les agents de ce service entraveraient le déroulement normal de l’enquête (sur l’affaire de recrutement des mercenaires dont est accusé Moïse Katumbi) au niveau du Parquet général de la République et porteraient gravement atteinte aux droits de la défense de leur client, qui ... Lire la suite

L'Italienne Cécile Kyenge Kashetu est députée européenne, membre du groupe de l'alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen. Elle est également vice-présidente de la délégation de l’Union européenne (UE) à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
Les Dépêches de Brazzaville : Au mois de mars dernier, votre groupe parlementaire a introduit une résolution sur la République démocratique du Congo, en demandant notamment des sanctions ciblées contre les dirigeants qui ne respectent pas la Constitution. Quelle suite a été réservée à cette requête ?
Cécile Kyenge : le Parlement prend une résolution avec des points bien précis. Après, ce sont les hommes les politiques qui influencent les décisions au niveau des institutions européennes qui entrent en scène. L’année dernière, nous avons pris une résolution sur le ... Lire la suite
Tous les clients malveillants et véreux, ayant obtenu légalement des crédits dans les banques, mais qui disparaissent dans la nature, sans rembourser la dette, courent le risque d’être arrêtés pour abus de confiance, conformément à la loi, a promis le nouveau ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala, à l’issue d’un entretien avec les responsables de la BCH et de BDEAC.
Nouvellement installé dans ses fonctions, le ministre Pierre Mabiala voudrait vite passer à l’action, suivant les exigences de la nouvelle République. A l'issue d'un entretien jeudi avec le vice-président de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC), Armand Guy Zounguéré-Sokambi et le directeur général de la BCH Congo, Fadel Guizani, qui lui ont informé de ce que des clients refusent de rembourser les ... Lire la suite

Le président de la République, Joseph Kabila, pourra au terme de l’arrêt rendu par la plus haute juridiction du pays en interprétation de l’article 70 de la Constitution rester en fonction après 2016 si l'élection présidentielle ne se tient pas cette année.
« Suivant le principe de la continuité de l'État et pour éviter le vide à la tête de l'État, le président actuel reste en fonctions jusqu'à l'installation du nouveau président élu ». Tel est en substance l’arrêt rendu le mercredi 11 mai par la Cour constitutionnelle saisie, il y a quelques semaines, par la majorité présidentielle (MP) pour statuer sur le sort du président de la République en exercice en cas de non-tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. La requête de la MP visait particulièrement les articles 70, 103 et 105 de la Constitution qui faisaient l’objet d’une vive ... Lire la suite
Clément Mouamba a remercié le 11 mai à Brazzaville, les habitants de Mbama, un des quartiers du deuxième arrondissement Bacongo suite à leur réaction fraternelle et spontanée exprimée le 23 avril 2016 après la nomination de ce dernier au poste de Premier ministre chef du gouvernement par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.
Au cours d’une rencontre symbolique tenue dans ledit quartier, et après le mot de bienvenu du président de la mutuelle famille Mbama, Evariste Nkodia, Clément Mouamba qui avait à ses côtés le maire de Bacongo, Simone Loubienga, les chefs des quartiers et autres personnalités, a traduit sa joie en déclarant : « Je suis venu vous remercier pour votre élan de solidarité. Ce quartier qui a vu naître et grandir ma progéniture est totalement ancré dans ma vie. Je suis reconforté de revoir ... Lire la suite

Ce crack du barreau français est chargé notamment d’aider à faire pression pour internationaliser la procédure et s’assurer de son bon déroulement.
L’acte 2 de l’affaire Moïse Katumbi, accusé de recrutement des mercenaires étrangers dont des Américains, aux fins de déstabilisation le régime, a été dit le 11 mai à Lubumbashi après une première audition en début de semaine. Une fois encore, le huis clos a été décrété pour cette deuxième audition qui s’est négociée sous une forte agitation orchestrée par les partisans et sympathisants de l’ex-gouverneur. Ce dernier a entrepris une véritable procession en ravalant à pied près de deux kilomètres avant d’atteindre le parquet sous les ovations d’une foule en délire.
Cependant, l’entrée en lice d’Éric Dupond-Moretti, célèbre avocat pénaliste français, est une nouvelle donne venue ... Lire la suite