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Éditorial

Temps perdu

14-05-2025 18:15

Le football congolais suspendu par la Fédération internationale de football association (Fifa), depuis le 6 février, émet désormais des signaux positifs qui lui permettent d’ échapper de justesse à la suspension la plus lourde de son histoire grâce à la carte d’apaisement jouée en interne.

L’esprit d’ouverture a conduit à la délivrance de l’ordonnance de rétractation par la Cour d’appel de Brazzaville ayant rétabli le comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) dans ses droits. C’était l’une des conditions imposées par la Fifa pour réintégrer la Fécofoot en tant qu’association membre.

Ce feuilleton à la Fécofoot qui va sans nul doute laisser les traces doit nous servir de leçon en plaçant le dialogue au cœur de nos contradictions. En réalité, le Congo a perdu beaucoup de temps dans les querelles pour à la fin récolter la disqualification des Diables rouges à la phase finale du Championnat d’Afrique des nations et à la Coupe d’Afrique des nations U-20. Les arbitres et entraîneurs ont payé le prix fort au même titre que l'équipe nationale. Tandis que la crise perdurait, trois nouveaux techniciens congolais ont raté la session de formation du mois d’avril au Maroc. Difficile à comprendre quand on sait que le processus de la guérison du football national ne connaîtra un franc succès que si les techniciens sont outillés. Que dire du calendrier de la saison 2024-2025 qui a pris un énorme coup ? Le temps perdu ne se rattrape jamais !

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Distribué de part et d’autre du fleuve Congo, Les Dépêches de Brazzaville décline deux éditions nationales. Premier titre d’information des deux pays, auquel collaborent les soixante journalistes permanents de l’Agence d’information d’Afrique centrale, le quotidien est diffusé à 25 000 exemplaires. Un site internet et des applications smartphones diffusent ces informations à travers le monde – sites Internet et applications mobiles.
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Créé au cœur de Brazzaville, le Musée du Bassin du Congo est un lieu de mémoire et de transmission. Avec près de 700 pièces anciennes et traditionnelles référencées dans une base de données unique, il constitue un fonds exceptionnel, témoignage de traditions toujours vivantes d’une des régions les plus peuplées du continent.