Nutrition : moins de viande pour prévenir l’AVCJeudi 18 Novembre 2021 - 19:17
L’équipe de Fenglei Wang de la Harvard’s T.H. Chan School of Public Health de Boston a analysé le régime alimentaire de plus de 117 000 participants à la Nurses’ Health Study (1984-2016) et à la Health Professionals Follow-up Study (1986-2016). Au début de l’étude puis tous les quatre ans, les participants ont répondu à un questionnaire concernant leur consommation de lipides, provenant de produits animaux et végétaux. Sur ces bases, les chercheurs les ont répartis en cinq groupes, de celui consommant le plus de viande et de produits transformés à celui qui en mangeait le moins. 16% de risque en plus Au total, 6 189 participants ont présenté un AVC durant l’étude. Mais la répartition de ces accidents ne se révèle évidemment pas équitable en fonction des groupes de consommateurs. En effet, les plus gros mangeurs de gras d’origine animale (hors produits laitiers) présentent un sur-risque d’AVC de 16% par rapport aux plus petits consommateurs. Pour la viande rouge en particulier, ce sur-risque s’avère de 8% et de 12% pour la viande transformée. A l’inverse, et sans surprise, les plus gros consommateurs de gras poly-insaturé issu d’aliments d’origine végétale ont 12% de risque en moins de souffrir d’un AVC. Et ce par rapport à ceux qui en mangent le moins. Une preuve supplémentaire de l’importance d’une alimentation équilibrée, dans laquelle la viande et les aliments transformés ne doivent pas prendre trop de place. L’idéal étant de remplacer au maximum « le gras animal par du gras végétal, tel que l’huile d’olive ou de maïs afin de réduire le risque d’AVC », concluent les auteurs. Destination santé Légendes et crédits photo :Illustration Notification:Non |