Enseignement général : Bacongo et Makélékélé auront leur réplique du complexe scolaire de la LibertéSamedi 25 Octobre 2025 - 9:45 Le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), Maixent Raoul Ominga, a annoncé le 24 octobre, à l’occasion de l’inauguration du complexe scolaire de la Liberté, à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, que des infrastructures scolaires identiques seront construites à Bacongo et Makélékélé.
La reconstruction totale du CEG de la Liberté s'inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale de la SNPC et s'intègre dans une dynamique portée par la vision du président de la République qui accorde une place centrale au développement du capital humain et principalement à celui de la jeunesse congolaise, a rappelé Maixent Raoul Ominga. « La SNPC s'est engagée dans un partenariat fréquent avec notre nation à construire ce complexe scolaire destiné à devenir un haut lieu d'excellence, du savoir et de la connaissance, du vivre-ensemble de notre jeunesse. Dans ce même élan, toujours sous vos très hautes instructions, le même complexe et à l'identique sera construit dans les prochains jours, bien sûr, en étroite collaboration avec le gouvernement, les autorités préfectorales, dans les quartiers suivants : Bacongo et Makélékélé », a-t-il annoncé. D’une capacité actuelle de 10 000 élèves, le complexe de la Liberté est implanté, en effet, sur une superficie de 30 000 m², soit trois hectares. Il regroupe deux écoles préscolaires ; six écoles primaires, deux collèges d’enseignement général et un lycée moderne dont la première année est réservée aux élèves de la seconde. Au total, il y a vingt-quatre bâtiments dont douze de type R+1, comprenant 85 salles de classe. On y trouve également quatorze logements de fonction ; une zone sportive aménagée ; deux postes, à savoir un de la police et l’autre de la gendarmerie, dotés chacun de deux moyens roulants pour assurer l'intervention dans la sécurité de cette école. « À l'instar de la quasi-totalité des établissements scolaires de l'enseignement secondaire construits dans les années 1970 et 1980, le CEG de la Liberté est l'un des ferrants du système éducatif de Brazzaville qui renaît aujourd'hui de ses cendres. Il se dote désormais d'infrastructures modernes, adaptées et capables de rehausser la qualité de l'apprentissage et de favoriser un environnement propice à l'excellence scolaire pour nos enfants », a présenté le directeur général de la SNPC. Pour lui, l'école reste un vecteur essentiel de l'éducation morale et intellectuelle des enfants, constituant non seulement une interpellation pour l'ensemble des acteurs sociaux, mais également un atout indéniable pour le développement durable et harmonieux du pays. Devenir les architectes de l'avenir du Congo Réalisant ce projet, la SNPC a dû bénéficier du soutien des autorités locales, des services du ministère de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire, et de l'Alphabétisation; des entreprises partenaires et de ses services internes. Un engagement collectif qui a permis de transformer, d’après Maixent Raoul Ominga, ce rêve en réalité, au bénéfice de la population de Talangaï et de ses environs. « Ce complexe scolaire est désormais un symbole vivant de ce que nous pouvons accomplir ensemble au service de l'éducation et de l'avenir de notre pays. A vous, chers élèves, ce complexe est le vôtre, il vous appartient. Étudiez avec passion, rêvez avec ambition et n'oubliez jamais ceci: les connaissances, les valeurs, les compétences que vous allez acquérir ici feront de vous les architectes de l'avenir du Congo. Ainsi, se réalisera l'esprit de liberté, liberté dont votre complexe porte si fièrement le nom », a-t-il conseillé.
Il a invité, par ailleurs, les enseignants, véritables artisans de cette ambition nationale, à continuer à transmettre avec passion le savoir aux apprenants. Aux parents, il leur appartient, en tant que premiers responsables de l'éducation des enfants, de veiller, aux côtés des enseignants, à l’encadrement des enfants. « Votre implication est essentielle pour garantir la réussite et faire de l’école un véritable prolongement des valeurs transmises au sein de la famille. Au nom de la SNPC, je vous formule le vœu sincère que ce complexe scolaire devienne un phare d'expérience pour notre département de Brazzaville, un sanctuaire de savoir et un tremplin vers un avenir meilleur pour nos enfants. Population de Talangaï, veuillez trouver ici toute mon admiration pour votre bienveillante participation à cette grande œuvre de reconstruction de cet établissement, notre bien commun, faites-en un lieu de fierté pour les générations présentes et futures », a exhorté Maixent Raoul Ominga. L’éducation civique des adultes L’administrateur maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeké, et le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, ont, quant à eux, salué cette énième action du président de la République mise en œuvre à travers la SNPC. Après avoir fait l’historique de cet établissement devenu un complexe scolaire, l’administrateur maire du sixième arrondissement a réaffirmé son engagement à en assurer la bonne gestion et la pérennité. « Chaque infrastructure inaugurée n'est pas seulement un bâtiment de plus, c'est une source d'espoir, de dignité retrouvée et de fierté citoyenne…À présent que s'ouvre une nouvelle ère pour ce complexe scolaire, j'en appelle à la responsabilité collective, celle des anciens, des parents et des élèves, afin que ce lieu d'excellence demeure un moteur de discipline, de travail et de réussite. J'y veillerai personnellement », a promis Privat Frédéric Ndeké. Répondant aux questions de la presse sur les actes inciviques souvent constatés au niveau des infrastructures concernant l’entretien, le chef de l’Etat a déploré le manque de patriotisme de certains Congolais, tout en instruisant le gouvernement à prendre le taureau par les cornes. « Il y a l'éducation aussi. L'éducation en question, ce n'est pas seulement pour les enfants, les écoles. L'éducation civique, il y a même un département ministériel qui en a la charge. C'est pour éduquer les adultes aussi », a lancé Denis Sassou N’Guesso. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :1-Coupure du ruban symbolique / DR
2- Le complexe scolaire de la Liberté /DR
3- La photo de famille avec quelques officiels / DR
4- Le chef de l’Etat encourageant les élèves du préscolaire /DR Notification:Non |














