Opinion
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PreuveSamedi 27 Février 2016 - 12:51 Il est clair, désormais, que tout est mis en œuvre, chez nous, pour que les résultats de l’élection présidentielle soient indiscutables et indiscutés. Du haut en bas de l’appareil administratif la mobilisation dans ce sens est, en effet, évidente avec la mise en place progressive des organismes qui, sur toute l’étendue du territoire, veilleront à ce que les électeurs puissent, le jour venu, voter en toute liberté. Mais la société civile elle-même envoie des signaux forts concernant sa volonté de participer activement à la première étape des échéances électorales qui doteront le Congo des institutions inscrites dans sa nouvelle Constitution. Nous ne sommes pas naïfs au point de croire que le double phénomène résumé ici fera taire les détracteurs de notre pays. La volonté de nuire qui anime ces derniers et qui les enferme dans un déni de la réalité dont rien apparemment ne peut les sortir est trop grande pour que l’on puisse espérer voir la raison l’emporter sur la passion. Mais si l’échéance du 20 mars est franchie sans encombre, si les électeurs peuvent s’exprimer sans être gênés le moins du monde par des contraintes matérielles, si le dépouillement du vote s’effectue en toute clarté, si les observateurs internationaux peuvent le confirmer en toute connaissance de cause, l’arme brandie contre nous se retournera inexorablement contre ceux qui l’utilisaient jusqu’à présent avec un certain succès. Et c’en sera fini des campagnes de désinformation qui nous ont fait tant de mal ces dernières années. Il doit être clair pour tous ceux et toutes celles qui jouent un rôle dans la conduite du processus électoral qui s’engage aujourd’hui que l’enjeu dépasse de très loin la seule élection présidentielle. Sur le plan intérieur le « sans faute » que l’on est en droit d’attendre contribuera de façon décisive à apaiser les tensions qu’entretiennent les factions les plus radicales de la classe politique. Et sur le plan international le Congo s’affirmera comme l’un des pays du continent africain où la démocratie n’est pas un simple slogan, mais bien une réalité concrète. Sur chacun de ces plans le bénéfice qu’en tirera notre nation sera considérable. Qu’il nous soit permis d’ajouter que dans un semblable contexte la communication sur la conduite du processus électoral en cours devrait être constante, précise, structurée de telle façon que les citoyens, comme les observateurs, reçoivent des réponses à toutes les questions qu’ils se posent.
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