Festival « Me ya be » : ouverture des portes aux danseurs des orchestres populaires

Alors que l’évènement connaîtra son ouverture solennelle le 22 avril à l’Institut français (IF), la fièvre se fait déjà sentir. Plusieurs groupes sont en ébullition. En effet, l’atelier de renforcement des capacités organisé en amont du Festival « Me ya be » bien plus que de simples préparatifs en annonce déjà la couleur. Son organisation a pour but légitime de permettre aux danseuses des orchestres populaires de « peaufiner leurs spectacles », souligne-t-on. Ledit atelier animé par deux chorégraphes a l’ambition de remettre à niveau danseurs et chorégraphes et apporter une amélioration dans la pratique de leur art, indique le festival.

Le Festival « Me ya be » a choisi, pour sa 6^e édition, d’offrir une vitrine aux groupes qui pratiquent la danse au sein des orchestres populaires de la ville pour faire valoir leurs talents. Aussi, fort de l’engouement constaté lors des précédentes éditions, l’atelier envisageait-il bien de réunir cinquante danseurs et chorégraphes autour de deux chorégraphes de renommé internationale. Cette phase initiale du festival n’était pas sélective. En effet, l’atelier de renforcement de capacités a été organisé à l’intention des danseurs de différents styles. De la danse traditionnelle au hip-hop en passant par la danse contemporaine, tout a été exploré durant ces travaux qui se tiennent du 12 au 21 avril.

À titre de rappel, « Me ya be » est une initiative de la Compagnie Jacques-Bana-Yanga qui a vu le jour en marge de la Journée internationale de la danse célébrée le 29 avril. Le festival créé en 2011 rassemble depuis plus d’une centaine de danseurs et chorégraphes congolais et étrangers. L’évènement qui accorde une place primordiale à la formation des jeunes talents organise des ateliers à cet effet. 
L’un de ses moments forts reste le concours de break dance qui s’y tient à chaque édition. Le lauréat de la présente édition sera sélectionné pour le « IN » de la la 7^e édition.