Dolisie : le lycée de Mbounda débaptisé lycée d’excellence Denis-Sassou-N’Guesso

Réuni sous la direction de son président, Ghislain Rodrigue Nguimbi Makosso, le conseil municipal de Dolisie a examiné avec succès l’ensemble des points soumis à son approbation. En premier lieu, il a examiné et adopté son budget exercice 2019, arrêté en recettes et en dépenses à la somme d’un milliard sept cent quarante-huit millions neuf cent soixante-dix-huit mille six-cent quatre-vingt-sept francs CFA.

Ce budget est en baisse de 17, 65% par rapport à celui de 2018 qui se chiffrait à deux milliards cent-vingt-trois millions huit-cent cinquante-deux mille neuf cent quatre-vingt-deux francs CFA.

Dans cette somme, un milliard six-cent soixante-trois millions cent-cinquante-cinq mille francs CFA est orienté dans le fonctionnement du conseil et cinquante-et-un millions cent-soixante-treize mille francs  concerneront les investissements.

En outre, le conseil municipal de Dolisie a adopté son programme d’activités 2018. Il s’appuie, entre autres, sur le renforcement des nouveaux mécanismes de recouvrement des recettes locales, la formation des conseillers municipaux, l’appui à l’émulation scolaire ainsi que sur la tenue d’un forum sur le développement économique de la commune de Dolisie.

Deux délibérations ont été également adoptées. La première porte sur la débaptisaion du lycée d’excellence de Mbounda, qui s’appellera désormais lycée d’excellence Denis-Sassou-N’Guesso de Mbounda. Un établissement d’enseignement général que le président de la République, lui même l'un des anciens élèves, l’a muté en lycée d’excellence, il y a quelques années.

La seconde délibération concerne la débaptisation du stade municipal Denis-Sassou-N’Guesso de cette ville, en stade Paul-Sayal-Moukila, l’une des icônes historiques du football congolais.

Le conseil municipal de Dolisie a aussi entériné les comptes administratifs et de gestion. Il a, par ailleurs, relevé deux grandes faiblesses dans le recouvrement des recettes locales, portant sur l’occupation du domaine public, la taxe sur la boisson locale ; les produits de bornage et de délimitation des terrains ainsi que les droits d’espace dans les marchés de la place.