Handball : les arbitres en attente des résultats du stage de passage de grade

Les arbitres candidats, de la première vague, ont regagné leurs pays respectifs attestation de participation au stage international de passage de grade à la main. Ils sont Angolais, Tunisiens, Egyptiens, Cap-Verdiens, Gabonais et Congolais des deux rives du fleuve. Les autres qui les ont remplacés à Brazzaville feront autant à la fin de leur session. « Si vous recevez une enveloppe, ça veut dire que vous avez obtenu le badge faisant de vous arbitres continentaux. Si vous n’en recevez pas cela signifie que vous avez échoué », a expliqué le chargé de la formation de la Confédération africaine de handball (Cahb), Kevin Konan. La publication des résultats ne se fera donc pas lors d’une cérémonie solennelle. Chaque candidat sera informé de son succès ou son échec selon qu’il reçoive le courrier de la Cahb ou pas.

Optimistes

Aucun stagiaire ne voit l’échec à sa porte. Tous rassurent avoir bien travaillé pour décrocher le badge Cahb. « Avant de venir j’ai pris le temps de me préparer sérieusement notamment sur le plan physique car sur cet aspect beaucoup d’arbitres femmes accusent des difficultés. C’est la partie la plus difficile du stage mais j’ai fait des courses de vitesse et de fond pour être à la hauteur. Je crois que j’obtiendrai le statut d’arbitre Cahb », a déclaré Gisèle Malubanga Matata, une stagiaire venue de la RD Congo. Yannick Stéphane Pindi du Gabon a lui aussi affiché un grand optimisme quant aux résultats tout en reconnaissant quelques-unes de ses faiblesses, la perfection n’étant pas de ce monde. « Nous avons eu des enseignements dignes, nous permettant de nous hisser à un niveau plus haut. Je suis rassuré de décrocher le badge Cahb même si j’ai accusé quelques difficultés sur les aspects théoriques de la formation », a-t-il dit.

Les exhortant à mieux faire, le président de la Fédération congolaise de handball, Henri Joseph Parra, a déclaré : « On ne peut pas parler du handball de qualité sans arbitre de haut niveau. Vous avez un grand rôle à jouer dans cette discipline que nous aimons tous ».

Le président de la commission d’arbitrage de la Confédération africaine de handball, Laurent Kuete, qui a animé la formation en compagnie d’Aimé Beng, a expliqué que seuls ceux qui ont atteint les pourcentages requis seront déclarés admis. Il a néanmoins salué la volonté d’apprendre des stagiaires en les exhortant de revoir les zones d’ombres sur lesquelles les critiques ont été faites, améliorer leur travail, promouvoir la montée de la gente féminine dans la corporation arbitrale. Il  s’est par ailleurs dit rassuré de ce que les lendemains de l’arbitrage africain seront meilleurs avec l’espoir de voir le Congo leur donner encore d’occasions de se revoir non pas uniquement pour des stages de ce genre mais des grandes compétitions cette fois-là. Le pays ayant toutes  les infrastructures sportives requises pour le faire.