Roger Ndokolo, membre de la coalition du centre, appelle à voter « Oui » au référendum du 25 octobre 2015.

« Sachons faire table rase de nos différences », confie le fondateur de l’UNIRR. Et de constater que l’Afrique est appelée à devenir le continent pressenti par les spécialistes comme étant le moteur de l’économie mondiale où le Congo jouera un rôle non négligeable. Il exhorte l’opinion internationale à être en mesure d’accompagner cette mutation. « Estimant utile de faire évoluer nos institutions de notre jeune démocratie au Congo, explique-t-il, et étant à une période où des orientations importantes doivent être prises, ajoute-t-il nous avons cru bon de créer un parti, un lieu privilégié pour le foisonnement des idées ».

Pendant que les farouches opposants au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 multiplient leurs campagnes, l’UNIRR vient d’être créée et rejoint la coordination des partis et groupements politiques du centre avec Jean-Michel Bokamba Yangouma. « Nous appelons les Congolais à la pondération et à préserver les acquis du vivre ensemble réaffirmés au Dialogue de Sibiti ». Poursuivant son propos, Roger Ndokolo refuse de « ne pas lier le changement de la Constitution à la personne du chef de l’Etat » et appelle ses concitoyens, y compris les indéfectibles partisans de la tenue du référendum du 25 octobre 2015 au Congo, à aller voter.

Le 04 juin dernier, Roger Ndokolo avait été reçu dans une délégation au palais du peuple, lors des journées de consultations nationales initiées par le chef de l’Etat  Denis Sassou N'Guesso. Il faut dire que l’homme prône le compromis, comme il l’a appris de son mentor, que seul le dialogue apaisé pourrait sortir le Congo des joutes verbales du moment, qu’aucun camp ne sortira vainqueur d’une telle situation qui s’annonce proche des affrontements de 1997. « Non ! Plus jamais une guerre fratricide au Congo. Oui au référendum ! », scande l’adepte de l’ouverture au centre convaincu qu’en politique, « il n’y a jamais d’ennemis, il n’y a que des adversaires. Tes adversaires d’aujourd’hui peuvent être tes alliés de demain », ainsi que le déclarait Ambroise Edouard Noumazalay, illustre personnage politique, au lendemain de l’indépendance du Congo.