8 mars 2015: les femmes invitées à se constituer en réseau

Samedi 14 Mars 2015 - 16:15

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Le ministère des Hydrocarbures a organisé le 13 mars, une causerie débat sur le thème «parcours des femmes: échec et réussite» à Brazzaville, sous la présidence du directeur de cabinet, Serge Bouity Viaudo, en présence de Joséphine Nsika du ministère de la Promotion de la femme.  S

C’est pour la première fois que les femmes évoluant dans le domaine du pétrole au Congo se retrouvent pour échanger sur les questions qui sont les leurs. La rencontre a réuni les femmes des sociétés des villes de Pointe-Noire et Brazzaville, dans le cadre de la célébration de la journée internationale du 8 mars.

Cette causerie débat a été marquée de communications sur des thèmes différents; de témoignages; de partages d’expérience ainsi que de contributions. Elle a permis également aux participants d’engager des débats sur la  représentativité des au sein de leurs structures respectives.  Pour ces femmes, elles sont encore sous représentées dans les sphères de prise de décision.

Les femmes sont invitées à développer leur compétence en profitant des efforts du ministère des Hydrocarbures dont  l'ambition est de promouvoir l’égalité des chances par le biais de la diversité.

La directrice administrative et des ressources humaines de la société SCLOG, Olga Akylangongo a donné une communication sur le parcours professionnel: pratique de l’égalité professionnelle en entreprise. L’oratrice a expliqué que les femmes ne s’orientent pas vers les formations techniques. Sur le terrain, elles  sont confrontées aux problèmes de recrutement; de mode de gestion des congés de maternité et de règlementation sur le travail de nuit dans les industries.

Outre ces communications, les femmes ont été édifiées sur l’expérience de femmes des sociétés Total EP-Congo et Schlumberger. Celles de ces sociétés ont créé des réseaux qui leur permettent de proposer les idées, d’échanger les expériences et discuter de l’avenir de la femme au sein de l’entreprise. « Cette rencontre a été l’occasion pour les femmes de partager leur expériences, d’analyser et de comprendre que les femmes représentent 50% de la population congolaise. Elles sont une force à ne pas négliger ; elles ont des compétences et des    qualités pour réaliser certaines choses. Ceci n’est pas un défi que nous lançons aux hommes mais une complémentarité pour l’évolution du monde », a clamé Christelle Sieyadji de la société Schlumberger.

Les femmes tergiversent aux postes de responsabilité  

Au-delà des réclamations faites par les femmes à cette occasion, elles ont reconnu que leur faible représentativité aux postes de responsabilité s’explique  notamment par l’auto-censure pour accéder à un poste;  l’attachement des femmes à certaines exigences culturelles et croyances et la peur d’affronter les difficultés. «La majorité des femmes préfèrent avoir un homme au poste de responsabilité à cause du mauvais comportement des femmes promues  envers elles», ont-elles reconnu.

Le directeur de cabinet du ministère des Hydrocarbures, Serge Bouity Viaudo, a invité les femmes à se constituer en réseau leur permettant d'agir avec dynamisme en vue de trouver ensemble des solutions aux problèmes qui les concernent.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

une vue des participants (crédit-adiac)