Afrique : les ministres des Finances vont plancher sur le développement économique

Mardi 9 Février 2021 - 17:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

 La 53e session de la conférence des ministres et experts africains des Finances, de la Planification et du Développement se tiendra du 17 au 23 mars.

Cette réunion qui se tiendra par vidéo-conférence aura pour thème : « L’industrialisation et la diversification durables de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la Covid-19 ».

Selon les organisateurs, le thème choisi justifie la volonté des gouvernements du continent d’industrialiser et de créer les emplois pour leurs populations, en particulier les jeunes.  

Pour le directeur de la division de l’intégration régionale et du commerce de la Conférence éconmique africaine (CEA), Stephen Karingi, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est utile en ces temps difficiles où le continent lutte contre la Covid-19. Et, il est essentiel que nos gouvernements établissent des arrangements institutionnels pour la coopération sur l’économie numérique et des dispositions pour soutenir les capacités numériques et industrialiser les entreprises africaines.

« L’entrée en vigueur de la Zlecaf a marqué un tournant unique dans la poursuite du continent vers l’industrialisation, notamment avec le commerce électronique qui constitue un catalyseur clé dans les économies numérisées. C’est pourquoi, l’un des principaux éléments du thème de cette année est la reconnaissance de la nécessité pour les pays africains de parvenir à une croissance économique rapide sans exacerber le coût environnemental du développement », a-t-il ajouté, indiquant que cette nouvelle politique appelle à un alignement des stratégies de développement sur les mesures d’atténuation du changement climatique.

Les pays africains devront mettre en œuvre des stratégies de développement qui reconnaissent qu'une croissance meilleure, plus sûre et plus inclusive, implique une action climatique forte et une utilisation efficace des ressources naturelles. D’autant plus, la trajectoire de développement de l’Afrique doit minimiser l’aberration des pays développés et chercher plutôt à adopter la modernisation grâce à la numérisation et à des activités d’industrialisation moins coûteuses pour le climat.

« Si la numérisation émergente peut être mise à l’échelle, elle peut être transformationnelle et peut aider l’Afrique à s’industrialiser et à se diversifier durablement au sein d’une économie numérique mondiale estimée à plus de onze mille cinq cents milliards de dollars », ont conclu les organisateurs.

Rock Ngassakys

Notification: 

Non