Afrique/France : Emmanuel Macron en visite au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau du 25 au 28 juillet

 Emmanuel Macron sera accompagné  de la cheffe de la diplomatie Catherine Colonna, du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, du ministre délégué au Commerce extérieur Olivier Becht ainsi que de la secrétaire d'État chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou. Cette visite vise à « marquer la continuité et la constance de l’engagement du président de la République dans la démarche de renouvellement de la relation avec le continent africain », a expliqué l’Élysée. Le président de la République française a annoncé, le 14 juillet, sa volonté de « repenser d’ici l’automne l’ensemble (des dispositifs militaires de la France) sur le continent africain ». Il a évoqué des « dispositifs moins posés et moins exposés », comme « une nécessité stratégique » pour la France. Cette annonce arrive au moment où la force française Barkhane boucle son départ du Mali.   

Le chef de l’Etat français se rendra d’abord au Cameroun, du 25 au 27 juillet, où il s’entretiendra avec son homologue camerounais, Paul Biya. Les discussions porteront sur les possibilités d'investissement français dans l'agriculture camerounaise, la lutte contre le terrorisme dans le nord du Cameroun. Emmanuel Macron quittera le Cameroun, le 27 juillet, pour le Bénin, un pays dont le nord est confronté à des attaques terroristes, et qui « souhaite un appui français en matière de soutien aérien, de renseignement et d'équipements », selon un communiqué de l'Élysée.

La Guinée-Bissau, dernière étape de sa tournée africaine,  Emmanuel Macron y sera le 28 juillet, et aura un tête-à-tête avec son homologue, Umaro Sissoco Embalo, qui vient de prendre la présidence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. « Les enjeux de gouvernance et l'État de droit seront traités à chaque étape, sans injonction médiatique mais sous forme d'échanges directs avec ses homologues », a indiqué l’Elysée. A chaque étape de sa visite africaine, seront évoqués également « la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, les enjeux de production agricole et les questions sécuritaires ».