Agenda culture : France (12-19 juillet 2014)

Samedi 12 Juillet 2014 - 1:00

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Black Summer festivalParis. Festival : Lancement de la quatorzième édition du Black Summer Festival au Cabaret sauvage le lundi 14 juillet ! Jusqu’au 2 août, coup de projecteur sur les musiques noires, de la funk à l’afrobeat en passant par le blues ou le hip-hop. Bettye Lavette et son timbre empli de soul music ouvrira le festival le soir du 14 juillet et présentera son nouvel album Thankful N’ Thoughtful (19h30, 33 €), le 15 juillet place au blues du Taj Mahal Trio : accompagné de Kester Smith et Bill Rich, venez écouter le multi-instrumentiste et légende du blues âgé de plus de 70 ans. Ils seront suivis sur scène de la chanteuse Pura Fe qui mêle blues, musique traditionnelle indienne et folk (19h30, 27,50 €). Le 16 juillet, vous pourrez assister à la rencontre musicale entre le groupe Moriarty et Christine Salem, entre folk et maloya (19h30, 27,50 €). De nombreux autres concerts sont prévus au Cabaret sauvage jusqu’au 2 août, stay tuned ! 211 avenue Jean-Jaurès, Paris XIX. Plus d’info sur www.cabaretsauvage.com

Paris. Concert : La chanteuse congolaise Queen Tawa sera en concert à la Favela Chic le jeudi 17 juillet. Fille de Charles Tchicou et Pembey Sheiro, elle a été bercée dès son enfance au son de la rumba et des tubes de ses parents. Fruit de ses nombreuses influences musicales, l’univers de Queen T est résolument urbain et personnel, un mélange de musique africaine, hip-hop et électro. Elle chante en français, en munukutuba, en lingala et en tsangui. 18 rue du Faubourg du Temple, Paris XI, 19h30. Plus d’info sur www.favelachic.com et www.queentawassmass.com

Great Black MusicParis. Exposition : Vous avez jusqu’au 24 août pour voir la très grande et riche exposition dédiée aux musiques noires, Great Black Music, à la Cité de la musique. Une exposition interactive à ne pas manquer, qui mène le visiteur des griots mandingues aux bluesmen du Mississippi en passant par la naissance de l'afrobeat et les faubourgs de Kingston. Une exposition fleuve qui représente la voix, le souffle, les rythmes, l’âme de millions d’esclaves déportés depuis les côtes africaines jusqu’aux Amériques qui ont généré une constellation de musiques d’une richesse inouïe. 221 avenue Jean-Jaurès, Paris XIX, 9 €. Plus d’info sur www.greatblackmusic.fr

Paris. Mode : À l’occasion de la Fashion Week parisienne, venez découvrir la nouvelle collection Ekolo Moko du créateur Ndualu Diatuka le samedi 12 juillet au Belushi. Originaire de RD-Congo, Ndualu Diatuka repense la mode à sa façon : un univers à l’allure chic mais décontractée, au graphisme moderne et épuré des lignes. Au programme de cette soirée, défilés, concerts et invités surprises (dont le chanteur Singuila). 5 rue de Dunkerque, Paris X, de 19h à 21h, 20

festival d'AvignonAvignon. Danse : La chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin est présente cette année au festival d’Avignon et présente son spectacle At the same time we were pointing a finger at you, we realized we were pointing three at ourselves. Dans cette nouvelle création, le corps est le sujet central de son enquête : pourquoi le corps est-il si peu réfléchi en Afrique ? Quand il n'est tout simplement pas un sujet tabou, il est réduit à des représentations façonnées par un Occident humanitaire, moralisateur ou prédateur. Comment s'affranchir de ces visions ? Comment repenser le corps, à la croisée de l'intime et du politique, enjeu des rapports de domination et d'émancipation ? Ces interrogations ont constitué le point de départ d'un dialogue entre Robyn Orlin et Germaine Acogny, figure majeure de la danse contemporaine en Afrique et fondatrice de l’École des sables au Sénégal, un centre de danse. Ce sont d’ailleurs les danseurs de la compagnie Jant-Bi qui ont travaillé avec Robyn Orlin sur ce projet. Du 13 au 18 juillet au gymnase du lycée Aubanel à Avignon, 18h, 28 €. Plus d’info sur www.festival-avignon.com

Lyon. Exposition : Jusqu’au jeudi 31 juillet, vous pourrez visiter l’exposition Vodou, du visible à l’invisible au Musée africain de Lyon. Une exposition entièrement consacrée au vodou béninois qui comprend une vingtaine d'objets de la collection particulière de Claude Rouyer, ainsi que des photographies en noir et blanc réalisées par Agnès Pataux lors de ses nombreuses enquêtes ethnographiques en Afrique de l'Ouest. Ces objets proviennent principalement de la population fon du Bénin, où la tradition religieuse vodou reste très active. Une très belle entrée en matière pour tout curieux s'intéressant aux religions, au Bénin, et aux rites. De nombreux événements ont eu lieu autour de l’exposition, vous pourrez encore vous envoler pour le Bénin les jeudis 17 et 24 juillet de 14h à 17h avec un atelier création. 150 cours Gambetta à Lyon, 8 €. Plus d’info sur www.musee-africain-lyon.org

Pauline Pétesch