Assemblée nationale : une session extraordinaire convoquée lundi 16 décembre

Samedi 14 Décembre 2013 - 13:44

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

En raison d’un certain nombre de contraintes, la loi de finances exercice 2014 n’a pu être votée dans les délais. Une session extraordinaire, qui durera quinze jours, a été convoquée en vue de voter le projet de loi de finances ainsi que d'autres affaires non examinées

Sur un total de vingt affaires, sept affaires ont été examinées et adoptées au cours de la quatrième session budgétaire par les élus du peuple. Cette session, qui s’est achevée le 13 décembre à Brazzaville, comportait au nombre des affaires le projet de budget de l’Assemblée nationale exercice 2014.

Durant deux mois, la séance des questions orales avec débats au gouvernement était également inscrite lors de cette session. Elle a permis aux députés de traduire les préoccupations et les attentes des populations à travers des questions portant sur divers aspects, à savoir l’éducation, la santé, la gestion des ressources humaines dans la fonction publique, et la gestion du foncier national.

En marge de la session, les députés ont pris part aux journées parlementaires sur le genre et la budgétisation sensible au genre ainsi que sur l’état de la fibre optique en République du Congo ; à la célébration, le 6 novembre, de la journée de l’arbre ; à la session de formation initiée par l’autorité de régulation des marchés publics ; et enfin au cinquante-cinquième anniversaire de la proclamation de la République.

Au terme des travaux, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, a appelé les élus nationaux à faire preuve de tolérance. « La tolérance apparaît comme une valeur centrale. La distance entre adversaire et ennemi s’est dite franchie, d’autant plus que la politique est passionnelle. La tolérance en politique doit relativiser cette passion et maintenir fermement qu’un combat d’idées doit respecter les hommes dans leur honneur, leur dignité et dans leur vie privée. La passion politique n’est pas un mal en soi, mais elle peut empêcher d’entendre les arguments des autres », a-t-il conclu.

Josiane Mambou-Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les députés lors de la clôture de la quatrième session budgétaire. (© DR)