Au seuil de cette année 2023 …

Alors que débute une année qui s’annonce à tous égards difficile étant donné les multiples problèmes auxquels l’humanité se trouve confrontée, rien n’est plus important que de resserrer les liens qui nous unissent tous depuis la nuit des temps. Et donc d’affronter collectivement les problèmes du temps présent en plaçant ou en replaçant la fraternité au cœur des actions qui permettront de faire  de cette nouvelle année un temps positif.

Vraie, indiscutable même, dans la société où nous vivons et dans l’environnement qui nous entoure, l’unité dont il est ici question n’a rien de théorique. Elle est le véritable enjeu des mois et des années à venir. Pour au moins trois raisons que voici :

° D’abord parce qu’au-delà des conflits qui dressent les unes contre les autres des nations dans plusieurs régions du monde, l’enjeu clé du temps présent est bien la préservation de la nature dont dépend désormais de façon claire la survie de l’humanité. Un problème vital que seule la collectivité humaine dans son ensemble pourra résoudre.

° Ensuite parce que les avancées techniques et scientifiques qui marquent notre époque rendent plus dangereux les affrontements auxquels se livrent directement ou indirectement les grandes puissances. Avec au cœur de ces duels le développement accéléré d’armes de destruction massive que l’une ou l’autre d’entre elles sera tentée d’employer.

° Enfin parce que la résolution des problèmes du temps présent ne pourra en aucun cas naître d’accords locaux ou régionaux, mais dépend très directement de la capacité de la communauté humaine à s’entendre sur l’essentiel. L’essentiel, c’est-à-dire la protection contre les dérives que permettent les avancées matérielles de ce temps.

Ce que nous devons tous comprendre et placer en tête de nos priorités pour les mois et les années à venir est bien le fait que la paix, le progrès ne pourront venir que de l’engagement de chacune, de chacun d’entre nous, où qu’il vive et habite. Autrement dit se convaincre que ces atouts vitaux ne dépendent pas seulement de la bonne volonté des gouvernants et des institutions de la gouvernance mondiale mais aussi et peut-être surtout de la volonté de l’être humain lui-même.

En dépit des apparences cela n’a rien d’irréaliste ni d’utopique dans le temps que nous vivons car l’espace et le temps ne sont plus des obstacles difficiles, voire même impossibles à franchir comme ce fut le cas tout au long des millénaires précédents. Grâce aux nouvelles technologies, la solidarité mondiale ne relève plus, en effet, du mythe ou du rêve : elle est bien réelle mais doit devenir un objectif universel.