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Ce qui ressort à l’évidence …

Samedi 31 Mai 2025 - 17:39

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Ce qui ressort en effet à l’évidence de la réception exceptionnelle réservée au président Denis Sassou N’Guesso lors de sa récente visite à Paris est bien le fait, d’une part, que la France observe de nouveau avec la plus grande attention l’Afrique en général, l’Afrique centrale en particulier et, d’autre part, que dans ce contexte le Congo s’impose comme un acteur incontournable de cette vaste et potentiellement très riche partie du continent. D’où l’idée aussi simple que réaliste que la communication, entendue au sens le plus large du terme, devient au fil du temps l’un des instruments majeurs de sa stratégie.

Nous sommes bien, très bien placés pour dire, ou plutôt écrire, que la presse, entendue au sens large du terme, a un rôle majeur à jouer sur la scène internationale pour faire en sorte que la réalité l’emporte sur  la fiction, sur le faux-semblant, sur l’illusion et sur le mensonge qui dominent de plus en plus nettement les réseaux sociaux via l’internet, le web, les technologies médiatiques. Une dérive générale que l’intelligence dite « artificielle » (IA) finira par étendre sur tout l’espace humain et qui suscitera à coup sûr dans le proche avenir de terribles tensions sociales, humanitaires, culturelles.

Qu’il nous soit donc permis de formuler ici cette vérité que toutes les démocraties dans le monde vont  devoir inscrire en tête de leurs exigences la communication objective, fondée sur la réalité et non sur l’illusion, le calcul, le complot ; et que cette même  vérité doit désormais s’affirmer comme l’une des données fondamentales de la  gestion publique. Ce qui confère à la presse, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle, publique ou privée,  une responsabilité majeure et impose de ce fait le strict respect des principes de sa liberté.

La venue récente à Paris du président du Congo ayant été marquée par la publication du magnifique livre « A la découverte de la République du Congo au fil de l’eau » (1), dont il a écrit la préface « Voyage au Congo », il est clair que la protection de la nature, c’est-à-dire du Bassin du Congo, le deuxième plus vaste et plus riche patrimoine naturel de la Terre, est désormais perçue par les plus hautes autorités de la planète comme un impératif majeur. D’où cette idée à la fois simple et complexe que les conclusions du sommet bilatéral de Paris doivent, ou plutôt devraient être rendues publiques au niveau planétaire

 

Voyons donc si ce message très simple et très direct  sera écouté et si, dans le contexte très tendu entre les grandes puissances qui marque le temps présent, le Fonds bleu du Bassin du Congo s’imposera effectivement comme un acteur majeur du destin humain.

 

(1) Editeur : Michel Duplessier. 242 pages.

Jean-Paul Pigasse

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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