Banque centrale du Congo : le gouverneur note la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique

Jeudi 29 Août 2013 - 18:52

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Deogratias Mutombo a présidé, le 28 août, la huitième réunion du comité de politique monétaire portant sur la conjoncture internationale, nationale et les perspectives.

 La réunion qui s’est tenu  dans la salle de la Haute direction de l’Institut d’émission a permis au gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo, d' indiquer que les perspectives économiques étaient encourageantes pour le reste de l’année 2013 au regard de bons signes qui se présentent sur le plan international avec la reprise de l’activité économique. La reprise dans la zone euro est donc attestée aussi bien par des résultats favorables des indices d’activités qualitatives que par un taux de croissance positif et ce après six trimestres consécutifs de repli. Au regard de cette situation, les risques des chocs exogènes sur l’économie congolaise seront minimes.  

Un rapport du mois de juillet sur l’indice des prix publié par le FAO, rapporte que les prix se sont établis en moyenne à 205,9 points en juillet 2013, soit quatre points de moins que la valeur révisée de juin et sept points de moins que le niveau enregistré en juillet 2012. Cette baisse des prix est attribuée à la baisse des cours internationaux de céréales, impulsée en grande partie par le recul des cours du maïs à la suite des conditions climatiques favorables qui permettent d’anticiper un accroissement de l’offre dans plusieurs pays producteurs.

Le comité de politique monétaire a fait savoir que sur le plan national, le cadre macroéconomique continue d’afficher une stabilité remarquable au regard de l’analyse des principaux indicateurs. Le solde brut d’opinions des chefs d’entreprises s’est situé en moyenne annuelle à 15,8% en fin août 2013 contre 7,2% à la période correspondante de 2012. Aussi, sur base des réalisations de production à la fin du mois de juin, le taux de croissance économique demeure-t-il robuste à 7,8% contre 7,2% en 2012. Pour le gouverneur, cette situation de stabilité macroéconomique n’exclut pas qu’il y ait des facteurs de risques. D’où, a-t-il prévenu, il faut continuer à surveiller les indicateurs pour alerter les décideurs.

Ainsi, sur décision du comité de politique monétaire, le dispositif monétaire a été maintenu inchangé : le taux directeur à 3% et le coefficient de la réserve obligatoire à 7% ainsi que la régulation de la liquidité via la fourchette d’appels d’offres des billets de trésorerie.

Gypsie Oïssa Tambwe