Bassin du Congo : le comité de pilotage du projet “Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques” tient sa session inaugurale

Jeudi 28 Avril 2022 - 10:30

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La toute première réunion du comité de pilotage du projet, organe de décision de l'outil de gouvernance, a été placée sous le patronage de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault.

C’est en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) que le ministère en charge du Bassin du Congo a organisé la première session inaugurale du projet "Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vivant dans le bassin du Congo”. Cette session a eu pour objectif principal de valider les documents stratégiques de mise en œuvre du projet. Les membres du comité de pilotage avant-projet ont essentiellement validé le règlement intérieur du comité de pilotage du projet; informé sur la structure de gouvernance et le cadre opérationnel du projet ; sensibilisé sur l’importance et la portée des accords de partenariats publics ; présenté le plan de travail ainsi que les dépenses de la première année ; formulé des recommandations sur les résultats de l’atelier de démarrage tenu en février dernier.

La représentante du PAM, Anne Claire Mouilliez, a indiqué que ce projet est une occasion pour la République du Congo de redynamiser les politiques de mise en œuvre de ses programmes à travers le pays et de renforcer les partenariats visant le déploiement d’actions d’adaptation concrètes pour améliorer les conditions de la population la plus impactée par les changements climatiques. « Notre responsabilité est grande, mais je ne doute pas un seul instant de notre détermination et de notre habileté à faire de ce projet une référence parmi les sept projets financés par le Fonds d’adaptation bénéficiant de l’appui du PAM sur le continent africain », a-t-elle souligné.

Ouvrant la réunion, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a déclaré : « Nous avons une lourde responsabilité et nous l’apporterons pendant les cinq prochaines années, celle de valider les orientations stratégiques de la mise en œuvre globale du projet et de lier ainsi à leur alignement des priorités nationales déterminées par la volonté politique du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, premier écologiste du Congo, qui porte depuis près de trente ans la question environnementale auprès des plus hautes instances internationales ».

Réviser le budget pour la mise en œuvre des activités du projet

Ce projet d’adaptation, a poursuivi la ministre, et le fruit d’échanges fructueux avec les différents participants, d’un dialogue inclusif, initié il y a plusieurs années, de Brazzaville à Ouesso en passant par Madingou et Impfondo. Il s’articule autour de trois composantes, à savoir l’amélioration de la connaissance et le renforcement des capacités liées à l’adaptation aux changements climatiques, aux institutions publiques de la société civile et de la jeunesse ; la mise en œuvre des services météorologiques pour mieux informer les communautés et minimiser les impacts de la variabilité climatique sur les moyens d’existence ; et enfin la valorisation d’activités génératrices des revenus plus vertueuses et plus résilientes au climat dans les domaines de l’agriculture, d’agroforesterie ou encore de la pêche.

Les actions que ce projet ambitionne de mettre en œuvre sont éminemment transversales et nécessitent une coordination de tous les acteurs tant au niveau stratégique qu’opérationnel. « Ce projet ne pourra être mené à bien qu’en travaillant ensemble de concert sur la base d’accord de partenariat public entre nos différents services. Et il nous appartient, en tant que comité de pilotage, de veiller à ce qu’un cadre multisectoriel soit mis en place le plus rapidement possible pour que le plan de travail de la première année du projet puisse être exécutif », a indiqué la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo,

S’agissant des recommandations, les membres du comité de pilotage ont formulé celle sur la révision budgétaire dans le cadre de mise en œuvre des activités du projet. Rappelons que ce projet d’une durée de cinq ans est financé par le Fonds d’adaptation de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il a été lancé officiellement en septembre 2021 par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

1 - La ministre Arlette Soudan-Nonault entre le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo et la représentante du PAM / DR 2- Les participants à l’issue de la cérémonie d'ouverture / DR

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