Commémoration : une messe d’action de grâce en mémoire des victimes du 5 juin 1997Mardi 10 Juin 2025 - 13:30 Le 5 juin 1997 est une date triste de l’histoire de la République du Congo, marquant le début d'une guerre fratricide. En mémoire de tous les frères et soeurs qui ont perdu la vie courant cette bêtise humaine, et en vue de ne plus revivre cela, le comité du Parti congolais du travail (PCT) de Poto-Poto, présidé par Ferréol Constant Patrick Gassackys, a organisé une messe d’action de grâce en la basilique Sainte-Anne dudit arrondissement.
Le président du comité PCT Poto-Poto, Ferréol Constant Patrick Gassackys, a souligné qu’à l’heure où tant de sociétés se déchirent sous le poids des exclusions, des replis identitaires et de l’intolérance, Poto-Poto doit se dresser tel un phare, un modèle, un repère. Dans cet arrondissement, les peuples se rencontrent, les différences s’écoutent, les traditions s’épousent dans une harmonie souvent silencieuse mais puissante. Poto-Poto, la grande cosmopolite, est l’illustration vivante de l’unité dans la divergence. « Et c’est bien cette leçon de paix, patiemment construite, que nous devons ériger en pilier de notre idéal national. Car préserver la paix, ce n’est pas ignorer nos différences, c’est leur donner sens dans un projet commun. C’est refuser la division comme méthode, et préférer la communion des intelligences et des cœurs. Vous le savez, notre parti ne se contente pas d’occuper l’espace politique : il en porte la mémoire, la responsabilité et l’avenir. Il est le garant de la paix sociale, le vecteur de l’unité nationale, le creuset des volontés populaires », a déclaré Ferréol Constant Patrick Gassackys. Il a poursuivi en indiquant que « dans un pays riche de sa diversité, nous devons être les bâtisseurs vigilants du vivre-ensemble. Cela exige de nous non seulement de l’engagement, mais aussi du courage, de la constance, de la hauteur morale. Cela exige que nous soyons, partout et toujours, les premiers défenseurs de l’harmonie, de la justice et de l’ordre républicain. C’est pourquoi cette messe ne saurait rester un simple moment liturgique. Elle est aussi, pour chacun d’entre nous, un appel intérieur à la responsabilité, à la réconciliation, à la fidélité aux valeurs de paix, d’unité et de solidarité ». Plus de 5 juin au Congo
« C’est pour cela, du haut de cette tribune, nous félicitons les amis de Poto-Poto, à la tête le camarade Ferréol Gassackys... Nous étions le 5 juin 1997, alors que nous parlions élection présidentielle, les gérants de l’époque avaient servi au peuple congolais la guerre. Ici nous implorons la miséricorde du Seigneur, de telle sorte que nous avons péché, eux aussi, ils ont péché. Que nous ne vivions plus cela. Le président Denis Sassou N’Guesso a dit "Plus jamais cela". Mars 2026, la présidentielle va avoir lieu dans ce pays, nous n’aurons pas de 5 juin », a-t-il martélé avec force.
Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1- Les responsables fédéraux du PCT Brazzaville et du comité PCT Poto-Poto débout pour une minute de silence/ Adiac
2- Lors de la messe d'action de grâce/ Adiac Notification:Non |