Commission nationale des droits de l’Homme : le Renadhoc prêt à accompagner la nouvelle institution

Jeudi 2 Avril 2015 - 17:00

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Ce regroupement d’ONG entend faire de cette jeune structure, en moyen terme, l’une des commissions les plus crédibles et les plus performantes du continent.

Dans une réaction du 2 avril relative à l’installation de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), le Réseau national des ONG des droits de l’Homme de la République démocratique du Congo (Renadhoc) a salué la Résolution de la plénière de l’Assemblée nationale désignant, le 1er avril, les neuf animateurs de  cette institution. Ce regroupement d’ONG rassure de tout mettre en œuvre pour accompagner la CNDH pour que celle-ci « quoiqu’étant aujourd’hui la plus jeune, soit en moyen terme l’une des commissions les plus crédibles et les plus performantes du continent ».

Le Renadhoc a, par ailleurs, apprécié l’objectivité de l’Assemblée nationale dans la sélection des animateurs de la CNDH « qui viennent tous des organisations crédibles de la Société civile de la RDC, et qui répondent au profil exigé par la Loi organique N°13/011 du 21 mars 2013 portant institution, organisation et fonctionnement » de cette institution.

Le Renadhoc a, également, profité de cette occasion pour exprimer ses vifs remerciements à toutes les ONG des droits de l’Homme des coins et recoins du pays ainsi que les principales plates-formes de la Société civile de la RDC. Ces remerciements s'adressent également aux différents groupes parlementaires, qui de manière unanime, ont soutenu la candidature de son secrétaire exécutif national, Fernandez Murhola, pour le CNDH.

Cette plate-forme dit, par contre, rester convaincue que la CNDH-RDC qui vient d’être installée fonctionnera conformément aux principes directeurs de Paris régissant les institutions nationales des droits de l’homme. Il s’agit, selon ce regroupement d’ONG, de l’indépendance, du mandat, de la compétence, du pouvoir, de l’accessibilité ; de la coopération, l’efficacité, la capacité technique, la responsabilité ; et de l’obligation de rendre des comptes.

Pour le bon fonctionnement de cette institution, le Renadhoc exhorte, en fin, toutes les ONG congolaises des droits de l’Homme, d’apporter tout leur soutien et toute la collaboration nécessaire pour aider la nouvelle CNDH à émettre régulièrement des avis et faire des propositions au Parlement, au Gouvernement et aux autres institutions concernant les questions relatives à la promotion et à la protection des droits de l’Homme ainsi qu’aux préoccupations relatives au droit international humanitaire et à l’action humanitaire, et ce, au profit de la population de la RDC. Alors qu’à l’Assemblée nationale (autorité budgétaire), cette plate-forme a demandé à bien vouloir accorder à la CNDH  des moyens financiers nécessaires pouvant garantir son autonomie et son indépendance et partant, lui permettre de matérialiser, en tout temps et en toute circonstance, ses vingt attributions sur l’ensemble du territoire national.

Le gouvernement a été appelé à accorder à la nouvelle CNDH des infrastructures nécessaires au niveau national, provincial et local en vue de permettre à celle-ci d’être accessible par les victimes des violations des droits de l’Homme sur toute l’étendue du territoire national. Alors que les partenaires au développement (bilatéraux et multilatéraux) ont été exhortés à accompagner la nouvelle CNDH sur le plan institutionnel dans l’optique de contribuer progressivement au renforcement de ses capacités opérationnelles.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le secrétaire exécutif du Renadhoc et membre du Cndh, Fernadez Murhola, et Frank Citende, lors d'un point de presse