Congo-Unicef : les deux partenaires ravis de leur coopération

Vendredi 17 Décembre 2021 - 15:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

A la faveur de la commémoration des 75 ans de la création du Fonds des Nations unies pour l'enfance (l’Unicef), le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est félicité, le 17 décembre à Brazzaville, de la réduction du taux de mortalité infantile au Congo, un des progrès réalisés en collaboration avec cette agence onusienne installée dans notre pays, il y a 57  ans.  

Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unicef, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est actuellement de 47,8 décès pour 1000 naissances vivantes. Au cours des décennies passées, ce taux de mortalité était de 182,6 décès pour 1000 naissances vivantes en 1960 et à 117 décès pour 1000 naissances vivantes en 2005 et à 52 pour 1000 naissances vivantes en 2015.

Le chef du gouvernement congolais s’est réjoui également de l’augmentation du taux brut de scolarisation dans l’enseignement primaire qui avait chuté à 76% en 2000, et qui se situe maintenant à 108%, selon les données de l’an 2015.

Anatole Collinet Makosso a ajouté que la qualité des apprentissages s’est également améliorée avec un taux d’achèvement au primaire qui est passé de 68% en 1990 à 91% en 2015. Et, le taux de mortalité maternelle de 890 décès pour 100 000 naissances vivantes en 1990 a baissé à 781 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2005, avant d’atteindre 436 pour 100 000 naissances vivantes en 2015 et de chuter encore à 378 pour 100 000 naissances vivantes.   

« La loi n°4-2021 portant protection de l’enfant et la loi n°5-2011 portant promotion et protection de la population autochtone ont largement contribué à l’amélioration du cadre légal ainsi qu'au renforcement des mesures de protection de l’enfant au Congo », a indiqué le Premier ministre.  

Pour sa part, le Dr Chantal Umutoni, représentante de l’Unicef au Congo, s’est souvenue de nombreuses œuvres de cette agence onusienne qui a révolutionné la vie des enfants, entre autres, la pompe manuelle, la surveillance de la croissance, la baisse des mariages précoces, la thérapie de réhydratation orale, la promotion de l’allaitement et la vaccination ainsi que le plaidoyer pour l’adoption de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant.

« Au début des années 1990, les niveaux de vaccination des enfants atteignaient 80%. L’Unicef a mis à l’échelle les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi pour traiter les enfants souffrant de malnutrition, y compris au Congo. De 2000 à 2019, l’extension de la couverture de la prévention et du traitement du paludisme par la moustiquaire imprégnée, de tests et de médicaments », a indiqué le Dr Chantal Umutoni.   

Par ailleurs, face à la pandémie de covid-19 et en matière de santé des enfants, le Premier ministre du Congo a notifié la continuation de la vaccination et la prolongation pédagogique, notamment le rattrapage scolaire, la formation des enseignants, l’installation des kits d’hygiène et d’assainissement dans les écoles publiques ainsi que privées et la mise en place d’un fonds covid-19 pour soutenir deux cent mille ménages.

Signalons que l’agence de l’Unicef au Congo s’est installée en 1964. Elle a le mandat d’accompagner les autorités du pays à promouvoir et défendre les droits des enfants ainsi qu’améliorer leur accès à des services sociaux de base de qualité.  

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Anatole Collinet Makosso commémorant les 75 ans de l’Unicef en compagnie des enfants/Adiac

Notification: 

Non