Des tests-concours discrédités par des innombrables « cas »

Ce billet d’humeur par d’un constat réel traduisant les plaintes de certains parents des candidats et des candidats eux-mêmes qui se présentent à certains concours de recrutement organisés par le privé ou par l’Etat dans le pays. D’ailleurs, pourquoi organise-t-on ces tests quand on sait pertinemment qu’il y a un trafic d’influence lors du déroulement de ceux-ci ?  Quels sont les critères objectifs à leur admission ?

Ces concours sont pourtant organisés pour sélectionner les meilleurs candidats. Mais hélas ! Ce ne sont pas toujours ceux-là qui sont retenus. Dans la plupart de ces concours, les critères objectifs d’admission sont en train de céder la place aux critères subjectifs. Encore que si tous ces candidats retenus étaient réellement admis par leurs propres aptitudes intellectuelles et cognitives, on ne serait pas arrivé à certains pourcentages au rabais enregistrés actuellement dans des instituts et écoles.

Le trafic d’influence, la force financière, le standing social, le marchandage des notes et autres sont devenus « honteusement » les vrais facteurs pour voir un candidat, même aux notes médiocres, réussir au concours.

Dans ces conditions, nous pourrons donc nous convaincre qu’il y a effectivement une « légèreté » et un « laisser-aller » qui ne disent pas leur nom dans la manière dont sont organisés ces tests. Au final, ce sont des cadres légers qui en sortiraient. Ces concours se passent souvent aux mois de mai et juillet et il y a bien là des actes qui corroborent le trafic d’influence. Or, le trafic d'influence, toute l’opinion en est bien consciente, consiste pour une personne chargée d'une mission de service public de recevoir en contrepartie un avantage quelconque (argent, cadeau, promesse…), d'abuser de son influence pour obtenir une faveur ou une décision favorable. C’est un manque de sérieux.   

Ces trafics d’influence n’honorent plus nos concours et tests d’entrée dans des écoles de formation et instituts. Suivez mon regard !