Droits de l’homme : les aveugles s’imprègnent du protocole africain sur le handicap

Samedi 17 Avril 2021 - 14:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’Union africaine, en collaboration avec le ministère des Affaires sociales, a organisé le 15 avril à Brazzaville un atelier sur la vulgarisation du protocole relatif aux droits des personnes vivant avec handicap.

Les séminaristes ont été édifiés sur la promotion des droits des personnes aveugles et malvoyants en Afrique à travers le protocole africain sur le handicap, adopté par l’Union africaine en 2018. Ils ont été également instruits sur la santé sexuelle et le droit à la reproduction.

En effet, le protocole relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique a pour objet de promouvoir, protéger et garantir la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de la personne humaine par toutes les personnes handicapées.

Le secrétaire exécutif permanent du conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, Jean de Dieu Goma, a rappelé que dans le protocole relatif aux droits des personnes vivant avec handicap qui doit être ratifié par cinquante-trois pays membres de l’Union africaine, plusieurs défis ont été relevés au Congo par les deux chambres du Parlement.

Ainsi, la loi autorisant la ratification du protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique a été débattue lors de la onzième session ordinaire de l’Assemblée nationale, tenue du 1er février au 10 avril.

Cette loi vise la promotion, la protection des droits et la préservation de la dignité des personnes vivant avec handicap en vue de leur permettre de jouir pleinement de tous leurs droits humains et de toutes leurs libertés fondamentales sur un même pied d’égalité que les personnes valides. Elle incite les Etats africains à prendre des mesures appropriées et efficaces en faveur des personnes vivant avec handicap comme la mise en place des mesures législatives, administratives, constitutionnelles et budgétaires sur le handicap.

Le conseiller à la solidarité de la ministre des Affaires sociales, Jean Clotaire Tomby, a pour sa part soutenu que les personnes handicapées sont des êtres humains à part entière et les droits spécifiques qui leur sont reconnus requièrent une attention particulière et des mesures positives reflétant le secours de toute la communauté nationale et internationale.

Signalons que les droits des personnes handicapées doivent être défendus pour la même raison que doivent l’être ceux de tous les autres : en raison de la dignité et de la valeur inhérentes de chaque être humain.

Fortuné Ibara

Notification: 

Non