Education non formelle : des animateurs et encadreurs en formationMardi 24 Juillet 2018 - 20:30 L’atelier de renforcement des capacités, ouvert par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 24 juillet à l’Institut national de recherche et d’actions pédagogiques, porte sur les nouveaux manuels. L’objectif de la formation est de doter les alphabétiseurs des rudiments nécessaires au maniement de la nouvelle collection de mathématiques, français et de guide de compétence de vie courante. Les ouvrages ont été rédigés dans le cadre du projet « Autonomisation des jeunes et adolescents hors l’école », avec l’appui technique et financier du Japon et de l’Unicef, en collaboration avec le Congo. De tous ces ouvrages, seulement cent exemplaires sont disponibles pour quelque onze mille apprenants des trois cent quatre-vingt-dix-neuf centres d’alphabétisation et de rescolarisation. Anatole Collinet Makosso a expliqué, dans son mot d’ouverture, l'importance de ces nouveaux manuels. Ils permettront, a-t-il dit, aux animateurs et encadreurs d’enrichir leur potentiel intellectuel et professionnel et également de mieux structurer les apprentissages et installer chez les apprenants en situation de rescolarisation, l’initiative ou l’apprentissage professionnel. La directrice générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle, Alphonsine Laure Matongo, a rappelé aux enseignants la nécessité des méthodes de transmission des connaissances à cette catégorie d’apprenants. « Ces manuels permettront d’accélérer l’instruction des apprenants en leur faisant bénéficier des connaissances en lecture, écriture et en calcul. Nous voulons que nos apprenants possèdent ce minimum d’instruction pour qu’ils soient armés contre l’ignorance en apprenant à raisonner, développer l’esprit critique afin qu’ils soient aussi appelés à l’émancipation », a indiqué Alphonsine Laure Matongo. Toutefois, a-t-elle ajouté, le secteur de l’éducation non formelle est confronté à plusieurs problèmes : le déficit en personnel enseignants, le manque de générateurs électriques pour clarifier les salles de classe lors des cours du soir, transport, outils didactiques et support, moyens financiers et bien d’autres. Selon elle, à Brazzaville, le personnel des centres d’alphabétisation et de rescolarisation se résume au directeur seul. A cet effet, il faut miser sur un effectif supplémentaire de trois cent huit animateurs pour couvrir le besoin en personnel d’éducation non formelle. Alphonsine Laure Matongo a, en outre, demandé l’aide du ministère pour l’amélioration des actions de la direction générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle. Lydie Gisèle Oko Notification:Non |