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Et des rues abîmées par des eaux usées…

Samedi 8 Octobre 2022 - 13:46

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Le phénomène qui tend à devenir une norme sociale est une vraie antivaleur qui ne fait plus mal à personne. C’est une épine qui s’enfonce de plus belle dans le pied des gestionnaires de nos villes et avec eux des chefs de zone, de quartier et boc des arrondissements. Encore qu’avec la saison des pluies qui s’est déclenchée déjà, le risque est grand de voir certaines portions des rues, avenues et caniveaux, bref des périmètres des quartiers, se transformer en des mares d’eau nauséabondes qui rendent ces espaces impraticables.

Le souhait de nombreux habitants de nos villes serait de voir des autorités municipales prendre des mesures dissuasives, voire coercitives pour arrêter net cette « ignominieuse » pratique. Ces eaux ne sont pas que porteuses de plusieurs pathologies mais aussi des vrais facteurs de dégradation et de pollution de l’environnement. Elles sont déversées à longueur des journées dans les rues et même sur le bitume de certaines artères par des citoyens malintentionnés, sans être inquiétés. « Balabala ya l’Etat », répondent en vernaculaire ces malintentionnés qui pensent qu’ils n’ont de leçons à recevoir de personne, car la voie publique appartient à tout le monde.

Or, ce phénomène est un problème de santé publique car cette pratique se caractérise, entre autres, par le jet des eaux des sanitaires de fortune qui coulent dans les rues. Ces eaux souillées, mêlées à celles des pluies, abiment nuit et jour  nos voies. Et les services d’hygiène générale sont comme qui dirait inexistants et inefficaces ces dernières années. Pourtant, ils peuvent mettre en œuvre des stratagèmes qui leur sont propres, notamment la dissuasion et surtout des amendes pour arrêter net cet état de chose.

 La destruction du bien public n’a jamais cessé d’être un sujet préoccupant pour le Haut-Commissariat à l’éducation morale et à l’instruction civique, mais des malintentionnés foulent aux pieds les conseils prodigués tout temps à travers des médias. Ce comportement blâmable soulève dans des quartiers un autre problème, celui du mauvais voisinage, occasionnant des querelles interminables entre des citoyens habitant dans les mêmes rues.

Agissons vite, car ces eaux souillées non seulement détruisent l’environnement mais sont aussi porteuses de plusieurs maladies.

Affaire à suivre

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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