Evénements de Goma : le gouvernement exige l’évaluation du processus de retrait de la Monusco

Jeudi 28 Juillet 2022 - 18:44

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Un dialogue doit être organisé entre les deux parties dès le retour au pays de la cheffe de la Mission onusienne en RDC, Bintou Keita.

Les récents événements ayant causé mort d’’hommes dans la ville de Goma et ses environs au Nord-Kivu ont eu comme effet immédiat une évaluation commune (Gouvernement-Nations unies) du processus de retrait de la force onusienne présente en République démocratique du Congo (RDC) depuis 1999. Le gouvernement tient mordicus à faire le point sur ledit processus avant de solliciter son éventuelle accélération. Il a promis de s’atteler sur la question du retrait de la Monusco au retour de la représentante du secrétaire général des Nations unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita. Un dialogue doit être organisé entre le gouvernement congolais et la Monusco en prévision du processus de retrait de la Mission onusienne en RDC. Un retrait réclamé à cor et à cri par la population congolaise dès avant la fin du régime Kabila.    

Pour sa part, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) semble avoir déjà fait sa propre évaluation des résolutions des Nations unies qui n’ont pas permis d’éradiquer les groupes armés dans l’est de la RDC. Dans un récent communiqué, elle a dit avoir compris la colère des compatriotes à manifester pour exiger le départ de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco). « Le gouvernement de la République démocratique du Congo et la Monusco ont montré leurs limites dans leur mission de sécuriser les populations exposées aux attaques des groupes armés en RDC. Après deux décennies, les gouvernements qui se sont succédé et les différentes résolutions des Nations unies n’ont pas réussi à neutraliser les groupes armés nationaux et internationaux », a indiqué le communiqué de la Cénco. 

Jules Tambwe Itagali

Notification: 

Non