Festival des Francophonies : Faustin Kéoua Leturmy en résidence jusqu’au 10 avrilVendredi 14 Mars 2014 - 16:45 C’est pour son remarquable talent que l’Institut français lui a octroyé depuis le début de cette année une bourse en résidence à la Maison des auteurs pour participer aux rencontres littéraires de la neuvième édition de Nouvelles Zébrures, qui sera organisée fin mars à Limoges, en Limousin, et à Paris Originaire du Congo-Brazzaville, Faustin Kéoua Leturmy est comédien, auteur et metteur en scène. Il est en résidence à la Maison des auteurs depuis le mois de janvier 2014 grâce à l’adaptation de trois romans africains, qu’il a réunis sous le titre Trièdre, présentée dans onze villes du Burkina Faso et deux fois à l’Institut français de Ouagadougou. En 2010, Faustin a été nominé meilleur auteur pour les Grands Prix Afrique du théâtre francophone organisé à Cotonou, au Bénin La publication de son premier roman Dans les Couloirs du campus, publié en mars 2012, le consacre comme écrivain. Sa pièce Passe pas l’homme lui a valu le Prix lycéen de littérature dramatique francophone 2012/2013. Il effectue en 2006, une résidence d’écriture au festival les Récréatrales à l’issue de laquelle il écrit La Tombe sacrée et met en scène ses propres textes, notamment L’Épouse et veuve, Le Palais des vautours, Le Mil de la Mort, Passe pas l’homme. Lauréat en 2012 du programme Afrique en création de l’Institut français pour la réécriture de sa pièce La Tombe sacrée, il profite aussi d’une résidence à la Cité internationale des arts de Paris. En 2005, il suit une formation en théâtre de rue avec la compagnie française OpUS, qui aboutit à la création du spectacle Le Musée de la poule poilue, sous la direction de Michel Crespin, Étienne Grebot et Pascal Rome. Il s’est installé en 2001 au Burkina Faso et a créé la compagnie Wari Mumvuka dont il est directeur artistique. Il coordonne depuis 2007 le Cercle des auteurs. Qu’est-ce que la Maison des auteurs ? Située à Limoges, la Maison des auteurs est un lieu de résidences, d’initiatives littéraires et de « repérage » d’auteurs. Elle tente de conjuguer les exigences de la création littéraire qui requiert retrait, discrétion et temps, et le plaisir de la rencontre avec les publics. Des écrivains, se dédiant principalement à l’écriture théâtrale, mais aussi à d’autres genres littéraires (roman, poésie et éventuellement traduction), viennent faire un séjour de deux à trois mois dans cette maison. Ils bénéficient pour cela d’une bourse accordée par différents organismes. La Maison des auteurs accueille au minimum trois fois par an des auteurs d’expression française vivant en Afrique, en Amérique du Nord, au Proche-Orient, au Maghreb, dans l’océan Indien ou en Europe. En 20 ans, plus de 150 auteurs d’une trentaine de pays différents sont venus travailler sur leur œuvre personnelle, tout en participant à de multiples rencontres avec les publics. En effet, lectures, débats, animations littéraires, ponctuent leur temps de résidence. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Faustin Kéoua Leturmy (© DR). |