Focus : quand la sape se mêle à la Tabaski

Samedi 10 Septembre 2016 - 15:47

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Le lundi 12 septembre, les musulmans du monde vont célébrer la Tabaski, c’est-à-dire la nouvelle année de leur calendrier (le calendrier islamique). Comme lors de la célébration de toute fête, les vêtements solennels seront mis en exergue. Nous avons rencontré un musulmans sapeur qui a promis s’habiller à l'instar de la classe indienne.  

La Tabaski c’est à la fois, la fin et le début de la nouvelle année musulmane qui est consacrée en mémoire du sacrifice que Dieu avait demandé à Abraham de faire. En effet, Dieu demanda à Abraham de lui sacrifier son premier-né qui était Ismaël. En réalité, ce n’était pas un sacrifice mais plutôt une leçon que Dieu donna ce jour-là pour montrer à l’humanité qu’on ne tue pas un être humain. Abraham, comme il se soumettait à Dieu, a amené Ismaël qui est son premier fils pour le sacrifier. Et quand il a pris le couteau pour égorger Ismaël, c’est en ce moment-là que l’Ange interpella Abraham lui disant n’avance pas ta main sur l’enfant, mais regarde à ta droite, il y a un bélier. C’est pourquoi Abraham n’avait pas sacrifié son fils Ismaël. C’est ainsi qu’Abraham prit le bélier et le sacrifia à Dieu. En mémoire de cela, à la Tabaski, tout musulman doit égorger un mouton à Dieu et non sacrifier un être humain.

Co-relation Tabaski et sape

À l’occasion de la nouvelle année islamique, les musulmans ont décidé de porter leurs tenues solennelles. L’un d’eux, président de l’union des associations des sapeurs du Congo (UASC), a promis de s'habiller à l'indienne. « Quand vous passez d’une année à une autre, c’est une grâce de Dieu, il faut le festoyer, il faut rendre grâce à Dieu. Le premier symbole de la fête c’est le vêtement. Saper c’est être propre.  À la Tabaski, on doit saper, on doit sortir ses meilleures tenues. Et moi, en ma qualité de musulman et président de l’UASC, je serai habillé en tenue de la sommité de la classe indienne, comme c'était le cas lors du Ramadan », a déclaré Ahmed Yala.

Toutefois, il rappelé que ce qui est important, c’est le symbole de la Tabaski. En effet, il n’y a pas deux ou trois Dieu, il n’y a qu’un seul. « Nous prions tous le même Dieu, mais nous sommes sectarisés par rapport à nos prophètes les uns, les autres et on s’est fait les calendriers », a-t-il conclu.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photos 1&2: Le musulman Ahmed Yala en tenue de sommité de la classe indienne

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