France : Paris face à la terreur d’une nuit d’attentats

Après plusieurs coups de semonces depuis l’engagement de la France en Syrie, Paris vient de vivre l’horreur absolue dans la soirée de ce vendredi 13 novembre. Aux environs de 21h30, de soudains coups de feu en rafale ont été signalés dans plusieurs endroits des 10e et 11e arrondissements de Paris.

Selon la chaîne i-Télé, quatre attaques en série avec des tirs à répétition ont eu lieu dans le centre de Paris : l'une à proximité de la rue Bichat et de la rue Alibert, près du canal Saint-Martin, l'autre rue de Charonne et enfin, à proximité du Bataclan, une salle de spectacle bondée au cœur du quartier République où se donnait un concert devant 1500 personnes, d’où une prise d'otages et où il est vraisemblable que se sont retranchés les tueurs. L’assaut y a été donné vers minuit.

Deux, peut être trois explosions, ont également été entendues à proximité du stade de France, d'où le président François Hollande, qui assistait à un match de l'équipe de France, a été exfiltré, selon i-Télé. Ce sont les premières attaques.

Tout d’abord, la préfecture a évoqué au moins 18 morts avec plusieurs blessés. Il y aurait 12 personnes au sol sur le site de la fusillade de la rue de Charonne, selon i-Télé. Un journaliste de la chaîne fait également état de personnes au sol à proximité du Bataclan. Au moins une personne a été blessée dans la fusillade de la rue Bichat, indique par ailleurs une restauratrice citée par la chaîne d'information en continu.

Interrogé par France tv info, un journaliste du Monde qui se trouvait au Bataclan, Daniel Pseny, a indiqué avoir été touché par balle au bras. Il décrit plusieurs personnes au sol, sans indiquer s'il s'agit de morts ou de blessés. Il assure que l'assaillant n'a pas été arrêté.

A 23 h 55, par message télévisé, François Hollande qualifiant les événements « d’une horreur » a décrété l’état d’urgence suivant la loi de 1955 qui sera instaurée dans l’ensemble du territoire. Les frontières françaises vont être fermées, a annoncé également le président français. Les deux ou trois kamikazes de Saint Denis qui ont péri avec leur charge d’explosifs à la ceinture, et trois des terroristes ayant mitraillé ignominieusement en rafale s’étant infiltrés au Bataclan seraient morts après l’assaut des policiers.