Incivisme au lycée technique 5-février : des élèves interpellés, les équipes de maîtrise suspendues

Vendredi 9 Février 2024 - 18:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

« A ce stade, seize élèves impliqués dans ces actes ont été identifiés. Treize d'entre eux ont d'ores et déjà été interpellés et mis à la disposition des services d'enquête », indique le communiqué du gouvernement, publié le 9 février, relatif à l’outrage au symbole de la République qu’est le drapeau national au lycée technique et commercial 5-févier 1979, à Brazzaville.

 

D’autres mesures annoncées par le gouvernement sont la suspension des cours et la fermeture du lycée du 5-février 1979, à compter du 12 février et ce, jusqu'à nouvel ordre ; la suspension immédiate des équipes de maîtrise de chacune des deux entités composant ce lycée, à savoir le lycée technique industriel et le lycée technique commercial. « Ces premières décisions seront accompagnées, selon l’évolution des investigations, de toutes les mesures devant permettre aux protagonistes ayant participé à ces actes d’en comprendre la gravité », précise le communiqué. Le texte gouvernemental souligne qu’une information judiciaire a été ouverte par le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Brazzaville.

En rappel, le 5 février, jour anniversaire du lycée technique et commercial éponyme, les élèves de l’autre lycée technique et commercial 1er-mai ont effectué le déplacement de Ouenzé pour la célébration. Ces lycéens, repartis en écuries de "Bébés noirs", ont tenté de déchirer le drapeau national qui a finalement été descendu du mât puis remplacé par le leur de couleur bleue de nuit, avec une inscription blanche à peine visible. « Après l’armée, c’est nous », peut-on lire sur la vidéo qui retrace la scène, devenue virale sur les réseaux sociaux.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, qui est descendu sur les lieux le 7 février pour s’adresser aux élèves et au reste de la communauté éducative a été ferme : « Il s’agit d’un viol contre la République. Puisque tout viol est un crime, nous apportons les solutions qu’il faut au crime ».

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Des élèves au lycée technique et commercial 5-février

Notification: 

Non