Infrastructures : plaidoyer pour la réhabilitation des routes secondaires à Kinshasa

Jeudi 14 Novembre 2013 - 15:54

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Selon la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV), la prise en compte de cette donne par les autorités permettra de faciliter davantage la mobilité des personnes et des biens dans la ville-province.

La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a exhorté le gouvernement à poursuivre la réhabilitation des artères secondaires dans la ville-province de Kinshasa, en vue de désengorger la circulation dans la ville-province. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 14 novembre au Centre Bondeko, dans la commune de Limete, dont le thème a été : « Transport en commun à Kinshasa : les voies de liaison interurbaines, un atout majeur pour désengorger les grandes artères ».

Dans cet exercice, l’ONG, qui a travaillé en synergie avec ses Comités des droits de l’homme à la base (CDH/VSV), a reconnu que la réhabilitation et la modernisation de principales voies routières de la capitale commencent déjà à donner des résultats et à faciliter certaines liaisons interurbaines et rendent progressivement aisée la circulation des personnes et des biens. Elle a encouragé le gouvernement et les partenaires extérieurs, pour les avancées enregistrées dans ce domaine.

Mais, la VSV, qui a également noté la réhabilitation de certaines voies secondaires, a conseillé au gouvernement de continuer dans cette lancée en vue de faciliter le trafic entre les différents quartiers de la ville et désengorger ainsi la circulation à travers la ville. « Tous ces travaux témoignent de la vision qu’il faille soutenir et encourager pour imprimer un impact positif sur les résultats à atteindre à court, moyen et long termes dans le cadre de la construction, réhabilitation et aménagement des voies routières à travers la ville-province de Kinshasa », a souligné la VSV.

Apporter sa contribution

Dans ce réquisitoire, la VSV a pointé des avenues situées dans les différentes communes de la capitale dont les travaux de réhabilitation se sont arrêtés et d’autres que l’ONG veut voir incluses dans le programme du gouvernement relatif à la construction des routes. L’association a notamment cité des avenues come Kikwit, Kianza, Elengesa, Kimwenza, Sep Congo, Kulumba, Sabena, Secomaf, Assossa, Birmanie, Karthoum, Saïo, Belgika, Lukunga, Boulevard Salongo, etc. qui doivent impérativement être aménagées. « Si ces avenues étaient réhabilitées, il se poserait moins de problèmes de circulation », a soutenu le coordonnateur de la VSV, Peter Ntumba, qui a plaidé pour une attention particulière du gouvernement pour la construction de ces routes.

Pour arriver à ces conclusions et ces recommandations, la VSV s’est appuyée sur ses CDH, qui sont familiarisés et connaissent mieux les problèmes de la population, en général, et ceux liés au transport ou à la circulation des personnes et de leurs biens à travers Kinshasa, en particulier. « En organisant cette conférence de presse, la VSV compte apporter sa modeste contribution avec l’appui de ses CDH, en relevant à l’attention du gouvernement les voies de liaison intercommunales d’une importance capitale, mais non encore aménagées ou réhabilitées, à part celles dont les travaux ont été totalement ou partiellement exécutés », a expliqué l’ONG.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Peter Ntumba, encadré par des animateurs des CDH/VSV. Photo 2: L'assistance à la conférence de presse.