Interview. Dayana Esebe : « Ma vision de départ n’était pas de faire de l’humour »

Samedi 30 Avril 2022 - 16:11

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Vue en demi-finale de la première édition de la compétition internationale « Mon premier Montreux by Castel beer » à Abidjan, en janvier dernier, Dayana Esebede la bande des Salop’Arts créée et mentorée par Ronsia Kukielukila, se destinait pourtant à être réalisatrice. Mais elle s’est plutôt retrouvée sur les planches à faire du standup. Sa carrière d’humoriste est menée concomitamment avec celle d’actrice, a-t-elle dit dans cet entretien avec "Le Courrier de Kinshasa", en marge de la Journée internationale du rire célébrée le  1er mai.

Dayana Esebe à l’affiche de Mon premier Montreux by Castel beer (DR)Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Comment devrait-on présenter Dayana Esebe à nos lecteurs ?

Dayana Esebe (D.E.)  : Je suis humoriste et actrice au cinéma.

L.C.K. : Dans quels films avez-vous joué ?

D.E. : Dans "L’amour à 200 m", une série produite par Canal+ et "Coloré" diffusée sur TV5 monde. Présentement, je participe au tournage du film "Chemin de fer" de Dieudo Hamadi. Et, je tiens mon propre rôle dans "L’être", une sorte de docu-fiction. C’est un portrait de moi réalisé au mois de mars de cette année dans le cadre d’Arts Envoy, un programme d’échange artistique de l’ambassade des États-Unis.

L.C.K. : Quelles études aviez-vous faites  et à quoi vous destiniez-vous au départ ?

D.E. : J’ai fini mes études à l’Institut national des arts, au département de cinéma, comme réalisatrice. J'étais donc destinée à la réalisation des films.

L.C.K. : Comment avez-vous alors atterri sur les planches ?

D.E. : J’ai été dénichée par Ronsia Kukielukila alors que ma vision de départ, en me lançant dans les arts, n’était pas de faire de l’humour. Mais il a cru en moi et m’a rassurée que je serai une bonne humoriste. J’ai suivi des formations et aujourd’hui, c’est la profession qui me met le plus sous les projecteurs.Dayana Esebe (DR)

L.C.K. : Quelle est votre plus grande passion ?

D.E. : Ma plus grande passion c’est l’art et les découvertes. J’aime l’art en général mais avec un plus grand penchant pour l’humour, le cinéma et la peinture. J’ai découvert qu’en pratiquant ou exécutant cette profession, cela nous permet de faire vivre les autres et nous fait vivre aussi, autrement dit, cela nous épanouit.

L.C.K. : Quel est votre rêve le plus fou ?

D.E. : Mon rêve le plus fou c’est de faire le tour du monde.

Dayana Esebe sur scène à Kinshasa (DR)L.C.K. : Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans la vie ?

D.E. : Le quotidien, la vie de tous les jours c’est ce qui m’inspire. Mais également ce qui nous entoure tout autant que la science, l’évolution du monde et de la technologie.

L.C.K. : Quel est votre thème de prédilection ?

D.E. : Mon thème de prédilection, c’est la science. Je pense que l’humour est certes un métier de divertissement mais il doit aussi être instructif pour ceux qui viennent nous écouter.

L.C.K. : Quelle place occupe votre profession dans votre quotidien, la Dayana sur scène est-elle la même dans la vraie vie  ?

D.E. : Ma profession, c’est ma respiration. Je suis une personne introvertie et j’étais à la recherche de ce qui pouvait m’aider à m’exprimer, me permettre de dire tout haut ma philosophie des choses, de la vie. Ma profession a donc beaucoup contribué à mon épanouissement personnel. Seulement, sur scène c’est un tout autre esprit qui nous habite, ceci fait que la Dayana sur scène et celle de la vie quotidienne sont deux personnes différentes.

 

 

Propos recueillis par Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Dayana Esebe à l’affiche de "Mon premier Montreux by Castel beer" / DR Photo 2 : Dayana Esebe / DR Photo 3 : Dayana Esebe sur scène à Kinshasa /DR

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