Justice : les magistrats formés à l’ENM de France se constituent en réseau

Samedi 30 Octobre 2021 - 17:38

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Le « Réseau des magistrats étrangers formés à l’Ecole nationale de magistrature » de France (EuNoMie), composante Congo, a été lancé officiellement le 29 octobre à Brazzaville, par l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

Le « Réseau des magistrats étrangers formés à l’Ecole nationale de magistrature » est une organisation professionnelle spécialisée, regroupant l’ensemble des magistrats ayant été formés à l’ Ecole nationale de magistrature (ENM) basée en France. L’organisation est mondiale mais le Congo a été choisi pour abriter son lancement officiel.

« Nous procédons aujourd’hui à la première inauguration du Réseau des magistrats étrangers formés à l’ENM (EuNoMie), et cette première mondiale a eu lieu en république du Congo. Si l’ENM a choisi le Congo pour lancer l’EuNoMie, c’est parce que c’est ici qu’a été créée la première association des magistrats formés à l’ENM. L’ambassade de France appuie le développement du secteur de la justice au Congo depuis 1960. A ce jour, plus de 180 magistrats ont été formés en France. Le succès attendu de la modernisation du Congo se jouera en grande partie au cœur de la justice », a souligné l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

L’EuNoMie permet aux magistrats du réseau d’échanger l’expérience professionnelle afin d’améliorer leurs prestations au profit d’une justice bien rendue. Ce réseau poursuit trois objectifs fondamentaux. Il s’agit de soutenir la création d’associations nationales ; permettre des échanges sur les pratiques et expériences judiciaires ; de diffuser les valeurs éthiques et déontologiques ainsi que de promouvoir une culture judiciaire commune.

Depuis 1958, l’ENM délivre une formation pratique et professionnalisante aux magistrats français ainsi qu’aux juges et procureurs venus des pays étrangers. Par la création du réseau EuNoMie, elle souhaite désormais permettre aux magistrats étrangers formés à l’ENM de garder un lien privilégié, mais aussi de promouvoir la notion d’appartenance à un corps de métier et à une communauté internationale de la magistrature.

Firmin Oyé

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