Justice: quatre Congolais condamnés pour trafic de perroquets gris du Gabon

Jeudi 17 Août 2023 - 19:38

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Le Tribunal de grande instance de Pointe-Noire (TGIPN) a condamné, le 10 août, à deux ans de prison ferme quatre Congolais jugés coupables de capture, circulation illégale et commercialisation de quarante-cinq perroquets gris du Gabon, une espèce intégrallement protégée par la loi.  

Blaise Ekofo, Harrys Sita, Martial Ntondelé et Bravo Éric Malonga sont aussi assujettis à payer à l’Etat une amende solidaire de deux millions de FCFA adossée à trois millions de FCFA pour dommages et intérêts.

A l’issue de la première audience tenue le 6 juillet dernier, ces trafiquants d’une espèce de faune sauvage protégée avaient reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Les plaidoiries et réquisitions de cette affaire avaient eu lieu à l’audience du 20 juillet 2023, à l’issue de laquelle le verdict avait été prononcé.

Les quarante-cinq perroquets gris du Gabon avaient été capturés dans la Réserve naturelle de Tchimpounga, dans le département du Kouilou, avant d’être placés dans deux cages par l’un de ces quatre présumés trafiquants. Ce dernier aurait transporté ces perroquets du lieu de la capture pour Pointe-Noire avec l'objectif de les vendre.

L’interpellation de ces trafiquants s’était faite, le 28 juin dernier à Pointe-Noire et, avait été réalisée par les éléments de la section de recherche judiciaire et de ceux de l’Escadron de sécurité et d’intervention de la Région de gendarmerie de Pointe-Noire, en collaboration avec les agents de la Direction départementale de l’économie forestière de cette ville ainsi qu’appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).

Après la saisie, les quarante-cinq perroquets gris du Gabon avaient été aussitôt confiés aux responsables de la Réserve naturelle de Tchimpounga dans le département du Kouilou où ils reçoivent les soins appropriés de l’équipe de vétérinaires de l’Institut Jane Goodall avant de retrouver leur liberté dans la nature.

Signalons que les animaux sauvages ne sont pas un moyen de divertissement et ne devraient pas être des animaux de compagnie. Ils peuvent être porteurs de maladies contagieuses à l’homme et vice versa. Il est important de ne pas capturer, abattre, blesser ou de détenir ce genre d’animaux proche de sa famille.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les quatre condamnés/Adiac

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