![]() Le Parc national de la Salonga: un sanctuaire de bonobos et d’éléphantsMercredi 13 Février 2019 - 18:00 Une récente étude relève l’importance de l'aire protégée pour la survie de nombreuses espèces de la flore et de la faune, alors que ce site est menacé, en plus du braconnage, par l’exploration et l’exploitation pétrolières.
Selon cette enquête, à ce jour, le nombre total de bonobos dans la nature demeure inconnu car, les inventaires n'ont été effectués que dans 30 % envron de leur aire de répartition. Mais, concernant la zone d’étude, il a été relevé que la stratégie de conservation des bonobos UICN/ICCN 2012-2022 faisait état d'une population estimée au minimum de quinze mille à vingt mille individus. Citant les inventaires récents, cette étude note que le PNS compte environ douse mille six cents bonobos. En incluant le corridor d’environ 10 000 km2 du parc, le nombre moyen estimé s’élève à quinze mille. Ce qui conduit l'enquête à conclure que malgré des pressions de braconnage historiquement élevées, le PNS reste un véritable bastion des bonobos pour le pays et est considéré comme étant d'une importance cruciale pour la conservation de cette espèce. Un sanctuaire pour les éléphants
Les auteurs de l'étude notent que ces chiffres étaient encourageants, étant donné le déclin drastique observé, par ailleurs, de la population d’éléphants d'Afrique centrale au cours des dernières décennies. « Le statu quo de l’abondance des éléphants dans le PNS pourrait être dû à une protection accrue et une meilleure gestion du parc au cours des dernières années, avec une intensité, une couverture et une efficacité accrues des patrouilles. Cependant, ce statu quo pourrait également être dû ou influencé par une compression, autrement dit que les éléphants de l’extérieur du parc se seraient déplacés dans le parc et leur aire de répartition concentrée à l’intérieur de ses limites, le parc étant maintenant mieux protégé que le paysage environnant », souligne l'étude réalisée par l’Institut congolais pour la conservation de la nature, l'Université Ludwig-Maximilians de Munich, l’Institut Max Planck de l’anthropologie évolutive de Leipzig, la Wildlife conservation society, le Worldwide fund for nature (WWF) et la Zoological society of Milwaukee. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Un bonobo au PNS
Photo 2: Des éléphants de forêt errant dans le parc Notification:Non |