L’écrivain Dieudonné Tshimanga, auteur de « Quart de vie », au Salon du livre de Genève

Jeudi 5 Mai 2016 - 16:03

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Durant le temps du Salon du livre de Genève, il a été l’une des vedettes du stand des Editions la Doxa 

Dieudonné Tshimanga au Salon du livre et de la presse de Genève

Du 27 avril au 1er mai, au milieu d’une myriade de livres, « Quart de vie » était en bonne place sur le stand des éditions la Doxa à Palexpo de Genève. Pour sa première œuvre, l’écrivain congolais de la RD du Congo, qui réside au Congo Brazzaville, s’est livré aux séances de dédicaces et a pris le temps de parler de son roman paru l’année dernière aux Editions la Doxa en France.  « Quart de vie » est un élan nationaliste. Il dresse le portrait d’un personnage principal nommé Dijustin.

Pour la promotion de son livre, Dieudonné Tshimanga a tenu à honorer le rendez-vous littéraire de Genève. Heureux d’avoir eu l’occasion de côtoyer ou de faire la connaissance d’écrivains tels que Christiane Taubira, Sami Tchak, Scholastique Mukasonga, Joss Dozen, Hemley Boum ou Alain Mabanckou, le poulain des éditions la Doxa est venu en quête de lumières à ajouter à la magie de ses phrases. «  Il faut se donner les moyens de les atteindre », confie l’auteur congolais.

« A la rencontre des lecteurs à Genève, j’ai parlé de mon récit chargé d’un plein d’optimisme ». Sur le stand, Dieudonné Tshimanga s’est attardé, à chaque dédicace, sur le chemin de retour au pays natal de Dijustin, membre de la diaspora, après des années passées en Europe. « C’est à l’orée de sa vie que tout homme sensé s’interroge sur son action, par les choix conscients ou par les passages en force du destin », explique Dieudonné Tshimaga.

« Tout membre de la diaspora est confronté un jour ou l’autre au dilemme du questionnement entre rester dans le pays d’accueil ou repartir dans son pays d’origine », constate l’auteur. Pour Dijustin, la décision était prise : repartir au bercail pour apporter sa pierre à l’édifice. Pourtant, au fil des 330 pages, le lecteur découvre que, une fois au pays, l’optimisme du personnage se heurte aux maux qui minent la patrie.

Le Salon de Genève a clos ses portes et Dieudonné Tshimanga garde de cette participation un meilleur souvenir. « Je repars de Genève avec la ferme envie de revenir, tellement passionné de lire encore dans les yeux des lecteurs leur émerveillement à la littérature du Bassin du Congo ».

Rendez-vous est pris pour 2017, à l’ombre du baobab du salon africain, avec la même fascination autour du livre.

Marie Alfred Ngoma de retour de Genève

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Dieudonné Tshimanga au Salon du livre et de la presse de Genève Crédit photo : Editions la Doxa

Notification: 

Non