L’enfant du pays

Lorsque l’occasion s’y prête, c’est souvent plein d’enthousiasme que nous traitons dans notre édition les sujets mode  surtout lorsqu’il s’agit des créateurs africains. Ceux-là qui ont compris que l’industrie de la mode en Afrique est porteuse de belles promesses d’avenir notamment sur le plan économique.

Pour nous, Il ne s’agit pas simplement d’informer le public de la tenue d’un évènement mais de l'inviter à participer  et accompagner réellement  une dynamique africaine qui ne cesse de faire parler d’elle dans les quatre coins du monde. Ces créateurs sont de véritables porte-étendard à Montréal, à New-York, à Paris, à Milan, à Dakar ou  ailleurs. L’un des représentants de cette dynamique vient du Congo Brazzaville. Sakia Lek l’enfant du pays installée à Dallas. Nous l’avons découverte il y a quelques années sur la toile. En 2010, sa participation à la Black Fashion Week de Paris l’a révélée au plus grand nombre suscitant l’intérêt de la presse et des bloggeuses spécialisées. En décembre dernier, son apparition à Brazza Festival l’a hissée aux rangs de références congolaises de la mode.

Enfin, plein d’humanisme et d’humilité, elle s’est confiée à nous dans ce numéro où il est question de sa passion pour la mode et du regard qu’elle porte sur la mode congolaise. En femme libre au regard éclairé, elle en parle avec justesse et sans langue de bois. Sakia, la tignasse colorée  et la vision tournée vers les cinq continents, apporte assurément un vent nouveau dans l’univers de la mode congolaise, dépoussiérant en même temps les lourdeurs passéistes qui reléguaient jusqu’ici le Congo en arrière-plan dans le débat du développement de l’industrie de la mode africaine. Suivez notre regard...