Livre : « Les mœurs de chez nous », de Gigi Love, chez Cécile Langlois Editions

Originaire du Congo, l’auteure dresse un inventaire des us et coutumes dans un cadre propre à la littérature de la rive droite du majestueux fleuve Congo. Les mœurs les plus diverses font l’objet d’une évocation en relief, qu’elles soient tradition par la conduite, tradition par la morale ou tradition par le comportement.

Autres temps, autres mœurs. Ainsi, à travers Les mœurs de chez nous, le lecteur peut découvrir la jeune fille dans les méandres d’une société où domine l’instinct de supériorité de l’homme vis-à-vis de la femme, comme le confirme l’attitude de Kolie et Péna.

Cette attitude de l’homme se remarque aussi, dans « À la recherche d’un héritier », chez Matata qui préfère les garçons aux filles, dans une société où le mâle devrait impérativement et sans nul doute être l’héritier de l’homme.

Et même quand la chance est donnée aux filles de pouvoir accéder à leur émancipation, comme on peut le découvrir dans « Noir de cœur ».

Par la multiplication des dialogues qui, à certains moments, paraissent agréablement descriptifs de la société congolaise, le lecteur parcourt des écrits s’apparentant à un rappel littéraire tout d’abord oral, avant le recours à la transcription sur le papier.

De son nom de plume Gigi Love, la Congolaise, avec une élégante légèreté littéraire, a déjà récolté une moisson d’éloges en qualité de nouvelliste, essayiste, auteure, entre autres, de : « La traite à l’africaine » et « Le Bourbier ». Sa résidence d’écriture est actuellement établie en France.