Marché de la poésie 2014 : Gabriel Mwènè Okoundji répond au « questionnaire Pivot »

Vendredi 13 Juin 2014 - 18:45

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Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses de Gabriel Mwènè Okoundji, poète du Congo…

Votre mot préféré ?

Atmosphère.

Le mot que vous détestez ?

Pitié : si j'en avais la possibilité, je l'excluerai des dictionnaires.

Le son, le bruit que vous aimez ?

Le vent qui éclot de la frondaison des arbres.

Le son, le bruit que vous détestez ?

Le vacarme des salons du livre.

Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?

Merde.

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?

Le nénuphar. Il a la possibilité de planter ses racines au fond de l'eau et reste à la surface. On dit même que lorsqu'on tombe à l'eau, on ne se noye pas si on s'accroche à lui.

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?

Bienvenue mon fils !

Comment vous est venue l'envie d'écrire ?

J'ai eu envie d'écrire le jour où je me suis rendu compte que je ne savais pas chanter car la poésie est un chant.

Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ?

L'émerveillement du cosmos qui n'est autre que les bruits du coeur.

Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou

Légendes et crédits photo : 

Le poète congolais Gabriel Mwènè Okoundji au trente-deuxième Marché de la Poésie (© Adiac).